Les 5 domaines où l'Inter doit progresser pour passer un cap en Europe

L'Inter Milan de Dzeko a encore du travail.
L'Inter Milan de Dzeko a encore du travail. / FILIPPO MONTEFORTE/GettyImages
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L'Inter Milan a encore manqué le coche. Face à un des favoris de la compétition, Hakan Calhanoglu et ses coéquipiers ont peiné. Malgré une domination en termes d'occasions franches, les Nerazzurri se sont inclinés à domicile (2-0).

Un revers douloureux dans l'optique du retour à Anfield dans trois semaines. Cette rencontre de Ligue des Champions a mis en lumière des enseignements notoires pour le projet intériste. Cinq manques nous apparaissent importants pour le club milanais.


1. Le réalisme offensif

Edin Dzeko
Edin Dzeko a forcément moins d'énergie. / Chris Brunskill/Fantasista/GettyImages

Edin Dzeko comme Lautaro Martinez sont des grands attaquants de Serie A. Aucun doute sur le sujet évidemment. Par contre, sur la scène européenne ce duo a encore du mal à exploser. Trois buts pour l'international Bosnien et aucun pour son coéquipier argentin.

Face à Liverpool, on a pu voir que cette doublette manquait encore de justesse pour se hisser au niveau du gratin. Beaucoup de duels perdus voire des maladresses dans la zone de vérité. Au contraire de Roberto Firmino et Mohamed Salah par exemple. Il manque sûrement un remplaçant bien plus performant à Romelu Lukaku parti à Chelsea en août.

2. La gestion des temps faibles

Ivan Perisic
L'Inter Milan a été en danger sur chaque action. / Nicolò Campo/GettyImages

En plus des ratés sur les temps forts, l'Inter n'a pas contenu l'adversaire sur ses temps faibles. Lors du dernier quart d'heure, Liverpool a haussé le ton. Tout de suite, les failles se sont ouvertes. Des énormes boulevards apparaissent sur les ailes. La sanction a été immédiate : deux buts concédés sur des situations basiques.

Aucun leader n'a réussi à bousculer l'ordre établi. Les Reds ont pu faire le dos rond, pas l'écure italienne. Un schéma déjà observé en phase de poules face au Real Madrid. Aller comme retour, les Merengue se sont sortis sur des exploits individuels de cadres.

3. La défense sur coups de pied arrêtés

Roberto Firmino
Roberto Firmino a marqué sur corner. / SOPA Images/GettyImages

En poules, les Nerazzurri avaient déjà encaissé deux buts sur coups de pied arrêtés face au Sheriff. Une faiblesse affichée en Ligue des Champions qui s'est confirmée. Roberto Firmino a crucifié l'Inter sur un corner. Une tête bien placée sur un magnifique service de Trent Alexander-Arnold.

Ensuite, Mohamed Salah a profité d'un cafouillage sur un nouveau coup-franc indirect mal négocié. Quatre buts sur sept ont été encaissé dans cet exercice. Un problème qui empêche aux Intéristes de passer un cap dans une telle compétition.

4. De l'expérience à certains postes clés

Nicolo Barella, Simone Inzaghi
Nicolo Barella a été expulsé bêtement. / Soccrates Images/GettyImages

Nicolo Barella en est l'exemple parfait. Malgré ses titres et son statut, l'international Italien a été bêtement expulsé face au Real Madrid en dernière journée. Suspension de deux matchs à la clé et donc pas de huitièmes de finale.

Beaucoup d'éléments de cette équipe ont un vécu léger en Ligue des Champions. Milan Skriniar, Hakan Calhanoglu, Denzel Dumfries ou même Lautaro Martinez n'ont que peu connu ces gros rendez-vous. Même Dzeko a beaucoup plus connu la Ligue Europa. Cela se ressent dans l'approche de la rencontre et dans leurs performances. L'objectif des prochains mercatos devrait être autour de cadres expérimentés sur la scène européenne.

5. Un banc de meilleure qualité

Andrea Ranocchia
Andrea Ranocchia joue encore avec l'Inter. / Marco Luzzani/GettyImages

Face à Liverpool, faisons le bilan du banc intériste. Cinq jeunes qui ne seraient de toute façon pas rentrer. Ensuite, on y retrouve les mêmes joueurs vieillissants comme Andrea Ranocchia ou Roberto Gagliardini. Des Italiens qui n'ont plus un rendement suffisant depuis des années.

En attaque, la seule option pour Simone Inzaghi est Alexis Sanchez. Un supersub capable du meilleur comme du pire. Le tacticien italien a aussi deux autres latéraux avec Matteo Darmian et Federico Dimarco. Dans l'entre-jeu, que c'est pauvre pour apporter une plus-value quelconque. Barella était suspendu et Joaquin Correa blessé certes.

Néanmoins, difficile de croire que l'attaquant argentin aurait changé quoique ce soit à cette rencontre. Dans la même lignée, heureusement qu'André Onana arrive pour suppléer Samir Handanovic. Le capitaine de l'Inter Milan affiche des frilosités sur sa ligne.