Les 4 raisons pour l'OL de ne pas recruter Luiz Gustavo
Par Morgan Piot
Selon les dernières informations de l'Equipe, l'Olympique Lyonnais garde un œil attentif à la situation de David Luiz à Fenerbahçe.
Déjà pisté l'hiver dernier par l'Olympique Lyonnais, Luiz Gustavo ne serait pas contre un retour en France, tout comme Rudi Garcia qui verrait une nouvelle possibilité de pouvoir collaborer avec son ancien joueur à l'Olympique de Marseille.
Sous contrat jusqu'au 30 juin 2023, l'ancien milieu de terrain du Bayern dispose d'une expérience et d'un profil polyvalent complémentaire non négligeables, qui pourraient faire beaucoup de bien à cette formation lyonnaise.
Une piste à écarter
Toujours en quête de renforts défensifs, la cellule de recrutement lyonnaise s'active à pallier le départ d'Oumar Solet au RB Salzbourg, tout en mettant l'accent sur la nécessité de recruter absolument un défenseur axial après les prestations loin d'être séduisantes de Marcelo et de Joachim Andersen.
Pour autant, la piste conduisant au milieu de terrain brésilien ne semble pas être à ce jour l'option la plus adaptée pour le club rhodanien. Explications.
4. La crise économique
Suite à l'arrêt du championnat, les répercussions économiques sont nombreuses et visibles à tous les niveaux.
Loin d'être épargné par la situation, l'Olympique Lyonnais devrait la jouer serré cet été, d'autant plus que la situation sportive du club ne devrait pas faciliter l'arrivée de joueurs de renom.
Septième au classement de la dernière édition, les Lyonnais sont suspendus à une rencontre capitale face au Paris Saint-Germain le 31 juillet prochain. Une victoire est d'ores et déjà indispensable pour s'assurer d'un avenir européen (Europa League).
Selon l'issue de cette rencontre décisive, qui devrait au passage déterminer la nature du projet sportif, l'OL pourra se projeter de manière significative et intelligente lors de ce mercato.
En attendant, le salaire de Luiz Gustavo devrait faire tiquer Jean-Michel Aulas, loin d'être disposé à s'aligner sur les exigences salariales du principal concerné.
3. La fronde des supporters
Face à la véhémence du public lyonnais lors de l'arrivée de Rudi Garcia au sein du club, reconduire une telle opération en recrutant pour la seconde fois en moins d'un an un ancien de l'Olympique de Marseille reviendrait à se tirer une balle dans le pied.
Durs en affaires, à tort ou à raison, les supporters lyonnais représentent également un enjeu majeur au sein de l'institution. Se mettre à dos une partie du public, qui ne plébiscite pas forcément l'arrivée de Luiz Gustavo cet été, serait une belle erreur de la part de Juninho et de Bruno Cheyrou.
2. Un embouteillage à perte de vue
Selon les dernières informations de beIN Sports en Turquie, l'OL devrait boucler dans les prochains jours l'arrivée du jeune défenseur central turc : Cenk Ozkaçar.
Très bon techniquement, et doté d'un pied gauche qui pourrait grandement dépanner à l'OL, l'actuel joueur d'Altay SK, un club d'Izmir en deuxième division turque, devrait parapher prochainement un contrat de cinq ans. Le joueur devrait ensuite être prêté dans la foulée dans un club de seconde zone pour continuer son apprentissage.
Ce jeudi, selon les derniers échos de Sport Express en Russie, l'Olympique Lyonnais apprécierait particulièrement le profil de Samuel Gigot, le défenseur central français du Spartak Moscou.
Auteur de quatre buts cette saison, l'ancien joueur de La Gantoise aurait donné sa priorité au club lyonnais. Les dirigeants russes exigent une somme comprise entre 18 et 20 millions d'euros.
Avec déjà Marcelo, Joachim Andersen, Jason Denayer, Kenny Tete (qui peut évoluer dans l'axe), Sinaly Diomande (titulaire face à l'US Port-Valais), Cenk Ozkaçar ou encore Samuel Gigot, la piste menant à Luiz Gustavo n'aurait plus aucun sens.
1. En perte de vitesse
À l'image de ses coéquipiers, Luiz Gustavo (33 ans) n'a pas encore retrouvé son niveau de jeu observé lors de son passage à Marseille.
Parfois lent sur ses appuis ou aperçu dans un registre plus ou moins nonchalant, le Brésilien confirme toutes les difficultés entrevues lors de ces deux dernières années. Et si Fenerbahçe est seulement septième de la SüperLig, ce n'est pas anodin.