Les 3 facteurs X du renouveau de l'OM

Le retour en forme de Dimitri Payet a amplement contribué au renouveau des Olympiens.
Le retour en forme de Dimitri Payet a amplement contribué au renouveau des Olympiens. / John Berry/Getty Images
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Après leur victoire face à Nîmes (2-0), les supporters marseillais se mettent à rêver d’une belle aventure Ligue 1 cette saison. Pourtant mal embarqués au début de l’exercice, les hommes d’André Villas-Boas ont su redresser la barre dans le contenu tout en gardant des résultats positifs en championnat et enfin conjurer le mauvais sort en Ligue des Champions.


1. Dimitri Payet

Dimitri Payet revient en forme depuis quelques matchs.
Dimitri Payet revient en forme depuis quelques matchs. / SYLVAIN THOMAS/Getty Images

Il est le symbole du renouveau marseillais. Ses qualités techniques n’ont jamais fait de doute, mais la carrière de Payet est connue pour s’écrire en dents de scie. Capable des meilleures fulgurances, le Réunionnais est malheureusement connu pour aussi s’éteindre et se laisser aller par moment. Cette saison ne fait pas exception. Payet a connu un début d’exercice compliqué, jonglant entre carences physiques et inefficacité ballon aux pieds.  

Mais voilà, le réveil a sonné pour l’ancien Nantais. Une trêve internationale et quelques kilos en moins plus tard, le meneur de jeu de l’OM se montre à nouveau performant en chef d’orchestre phocéen. En témoigne son excellente performance face à Nîmes (2-0) et ses premiers buts en Ligue des Champions.

Un état d’esprit conquérant retrouvé qui pourrait aller de pair avec des résultats qu’il faudra aller chercher en championnat. Impératifs pour continuer à mettre la pression en haut du classement.

2. Un état d'esprit retrouvé

C’est le facteur X de la saison olympienne. Le début d’exercice des hommes de Villas-Boas ne laissait pas présager une telle série en championnat. Voilà maintenant depuis le 17 septembre que les Marseillais n’ont plus perdu en Ligue 1. Une défaite à domicile face à Saint-Étienne qui pourrait bien avoir des allures de tournant de la saison si cette belle série continue.  

Si les bleus et blancs semblent avoir fait une croix sur la Ligue des Champions, ils ont continué à obtenir des résultats lors de leurs matchs de week-end. Pas flamboyants, mais terriblement efficaces, voire létaux.

Un état d’esprit retrouvé parfaitement illustré par la victoire face à l’Olympiakos (2-1) après avoir été menés 1-0. À la fin du match, Valentin Rongier louait cette détermination :

" C’est ce qui a fait la différence ce soir, c’est l’état d’esprit, il y a un mois en étant menés 1-0 on aurait peut-être baissé la tête."

Valentin Rongier

3. André Villas-Boas

André Villas-Boas est un artisan majeur du regain de forme des Marseillais.
André Villas-Boas est un artisan majeur du regain de forme des Marseillais. / NICOLAS TUCAT/Getty Images

Le technicien portugais faisait partie des premiers mis en cause. D’abord lors de ses sorties médiatiques : de la défense de Dimitri Payet sur son poids de forme à sa "non-volonté" d’être reversé en Ligue Europa, Villas-Boas a même vu son implication dans le projet marseillais être remise en cause. Cependant, il a réussi à hisser les Marseillais en haut du classement au tiers de la saison.  

Cela a eu un coût : des retrouvailles ratées avec la C1. Voilà sept années que les supporters attendaient de revoir leur club en Ligue des Champions. Tout ça pour devenir la risée de l’Europe en établissant un nouveau record de défaites d’affilée.

Mais voilà, André Villas-Boas est un entraîneur pragmatique. Conscient que son effectif ne pouvait pas rivaliser en Ligue des Champions et conscient de la particularité de cette saison, l’entraîneur a mis l’accent sur les matchs du week-end au détriment de ceux de semaines. On peut dire qu’il ne s’est pas mis les supporters dans la poche, mais il a réussi ce qu’il souhaitait faire. 

Tactiquement, le Portugais laisse entrevoir des possibilités de progression. La victoire face à Nîmes (2-0), ce vendredi, dans un système en losange, laissant plus de liberté à Payet en atteste. Aussi, la victoire (3-1) face à Nantes pour la 12e journée de Ligue 1 dans un 4-2-3-1 montre que Villas-Boas n’est plus fermé qu’au 4-3-3 qu’il employait depuis son arrivée sur la Canebière.