Les 10 joueurs qui ont commis le plus de fautes cette saison
Par Clément Siéper
Le football sous tous ses angles. Pour la plupart d'entre nous, les beaux gestes et les artistes suffisent à combler notre plaisir. Mais que serait le foot sans tous les joueurs de l'ombre ? Ceux qui ne rechignent jamais à la tâche et accumulent les fautes, matchs après matchs. 90min met à l'honneur les dix joueurs des cinq grands championnats européens commettant le plus de fautes cette saison.
8. Benjamin André (Lille), 55 fautes
Le néo Lillois ouvre ce classement avec un total de 55 fautes depuis le début de la saison. Véritable pile électrique du milieu de terrain, Benjamin André effectue un gros travail au pressing et à la récupération du ballon. Pas étonnant qu'il fasse autant de fautes, son rôle et son positionnement l'exigent.
8. Marc Roca (Espanyol Barcelone), 55 fautes
Dans la même logique que son compère de Ligue 1, Roca évolue au poste de milieu défensif à l'Espanyol Barcelone. Sa fonction lui demande de récupérer un maximum de ballon. Et lorsque ce n'est pas possible dans les règles de l'art, l'Espagnol est contraint de faire faute.
8. Mikel Merino (Real Sociedad), 55 fautes
Mikel Merino évolue aussi dans le cœur du jeu. Homme de duel de la Real Sociedad, l'ancien de Newcastle régule le terrain d'une main (ou d'un pied) de fer. Son passage en Angleterre a sûrement contribué à endurcir son jeu.
6. Morgan Sanson (Marseille), 56 fautes
Plus avancé sur le terrain que les trois premiers joueurs cités, Morgan Sanson a néanmoins un travail défensif conséquent à abattre. Aux côtés de Valentin Rongier, il est l'une des premières rampes de lancement du pressing Marseillais. Obligé parfois de sortir très haut, il n'hésite pas à faire des fautes pour ralentir la progression adverse.
6. Victor Osimhen (Lille), 56 fautes
Le premier attaquant de la liste ! Le Nigérian est l'un des avants-centres d'Europe qui commet le plus de fautes. Maladroit dans ses gestes défensifs comme la plupart des joueurs offensifs, le buteur lillois a déjà été rappelé 56 fois à l'ordre. Son total aussi élevé est également à mettre sur le compte de la tactique de son équipe. Christophe Galtier lui demandant d'effectuer le pressing, alors qu'il est souvent seul devant.
5. Raul Garcia (Bilbao), 58 fautes
Le milieu offensif de Bilbao a également commis quelques fautes depuis le début de saison. Pourtant, son positionnement dans l'équipe basque ne lui demande pas une activité défensive de tous les instants. Joueur de nature rugueuse, encore plus depuis son passage à l'Atlético de Madrid, Raul Garcia n'aime pas laisser passer l'adversaire. Et il le fait savoir.
4. Mauro Arambarri (Getafe), 60 fautes
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est tenace. Son profil fait penser à celui de son compatriote uruguayen Lucas Torreira, en un peu plus grand. Très dynamique et énergique, Mauro Arambarri, passé par les Girondins de Bordeaux, est un joueur de duels au cœur du milieu de Getafe. Et la loi du milieu de terrain exige bien souvent de mettre le pied.
3. Casemiro (Real Madrid), 64 fautes
Pas forcément une surprise de retrouver le milieu brésilien du Real Madrid. Pour compenser le manque de repli défensif de ses attaquants, Casemiro est obligé d'être au four et au moulin pour boucher les espaces. Quand il n'a plus le temps de récupérer proprement le ballon, il se sert de son expérience pour "casser" la progression adverse.
2. Jaime Mata (Getafe), 67 fautes
Victor Osimhen peut dormir sur ses deux oreilles, il n'est pas le seul attaquant de ce classement. Jaime Mata commet beaucoup de fautes, au point d'être le joueur le plus sanctionné en Liga. Pas avare d'efforts, il exerce un gros pressing au sein de l'équipe de Pepe Bordalas. Et laisse parfois trainer ses pieds.
1. Andy Delort (Montpellier), 69 fautes
Incroyable, le joueur qui commet le plus de faute est un joueur offensif. Comme quoi, méfiez-vous des apparences. Andy Delort est un joueur robuste qui ne lâche jamais rien, et son état d'esprit se traduit par une détermination défensive de tous les instants. Difficile à canaliser, le Montpelliérain ne contrôle pas toujours ses gestes et son énergie débordante.