Le XI potentiel du Japon à la Coupe du monde 2022
Par Jean Dubas
L'équipe d’Haijime Moriyasu arrive au Qatar dans l'incertitude, au milieu des blessures et d'un certain manque de cohésion sur le plan sportif mais aura un rôle à jouer lors de ce Mondial néanmoins avec quelques talents. Zoom sur le XI du pays du soleil levant avec l'expertise de @JLeague.Fra.
Formation en 4-2-3-1
1. Gardien : Shūichi Gonda
Le portier de 33 ans devrait sauf retournement de situation tenir les cages du Japon lors du prochain Mondial au vu de la faible concurrence à son poste.
"Car malgré ses nombreuses lacunes, le portier des Shimisu S-Pulse a la pleine confiance du sélectionneur qui ne lui voit pas d’alternatives crédibles," précise notre spécialiste.
2. Latéral droit : Hiroki Sakai
Un nom bien connu de la Ligue 1 et des supporters de l'Olympique de Marseille alors que l'international japonais de 32 ans a joué 185 matches pour l'OM entre 2016 et 2021. Les fans du club phocéen retiennent d'ailleurs son attitude toujours exemplaire.
"Sakai devrait être le titulaire au poste de latéral droit. Si son niveau peut aujourd’hui être remis en question, sa force de caractère et son statut au sein du football japonais semblent suffisants pour lui garantir le statut de titulaire à un poste où il brille encore malgré tout," ajoute notre expert.
3. Défenseur central : Takehiro Tomiyasu
A 23 ans, le joueur d'Arsenal s'impose comme l'avenir du Japon en défense mais a besoin de trouver de la régularité notamment au niveau de sa forme physique.
"Tomiyasu est l'un des joueurs clés de cette sélection, malheureusement encore trop souvent gêné par des pépins physiques. S’il ne devrait pas évoluer sur un côté avec les Samurai Blues, le Gunner a toujours su prouver son efficacité dans l’axe, et sera sûrement le joueur le plus important d’un schéma défensif encore trop changeant. Son jeu au pied ainsi que ses qualités physiques seront primordiales à la réussite nippone."
4. Défenseur central : Ko Itakura
Le joueur transféré à Mönchengladbach cet été est lui aussi une promesse du haut de ses 25 ans et se fait un nom en Europe. Son expérience grandissante sur le Vieux continent aura son importance.
"Si tout va bien pour Ko Itakura d’ici cet hiver, alors il devrait sans trop de difficulté occuper le second poste de la charnière centrale, et nous faire profiter de la propreté de ses tacles et de son jeu au pied," détaille notre interlocuteur.
5. Latéral gauche : Yūta Nakayama
Le défenseur central de 25 ans transféré à Huddersfield cet été devra lui dépanner au poste d'arrière gauche.
"Nakayama devrait continuer jouer les pompiers à un poste de latéral gauche qui n’est pas le sien, à moins que le sélectionneur ne se décide à faire appel à un latéral gauche de métier. Manquant de vitesse et de qualité offensive, ce couloir pourrait se révéler problématique pour les Japonais, surtout en l’absence de Ko Itakura dans l’axe gauche."
Une faiblesse qui sera sûrement identifiée par les futurs adversaires de cette sélection japonaise.
6. Milieu défensif : Hidemasa Morita
Joueur à vocation plutôt défensive, Morita, transféré au Sporting CP cet été, est un milieu polyvalent même capable de dépanner comme arrière droit et sera très utile à la récupération pour son pays.
7. Milieu défensif : Wataru Endō
A ses côtés, on retrouve Wataru Endō du Vfb Stuttgart. Un milieu défensif lui aussi précieux dans le ratissage de ballons.
"Endo et Morita devrait être l'indétrônable paire du milieu de terrain Japonais, à l’origine du regain de forme de l’équipe nationale depuis quelques mois. Deux joueurs passés maîtres dans la récupération de balles, tous deux capables d’orienter le jeu et d’animer durant les phases offensives," détaille notre spécialiste à propos de ce double pivot complémentaire.
8. Ailier droit : Junya Ito
"A droite, Junya Ito est une évidence. Après des années de succès en Belgique, l’international confirme sa forme après ce transfert surprise du côté de Reims. Rapide et bon dribbleur, Junya est régulièrement l’une des satisfactions côté Japonais, et devra assumer son statut de leader technique et de principale arme offensive."
Un nom qui gagne à se faire connaître en France notamment donc alors que Ito a rejoint le Stade de Reims cet été et peut faire monter encore plus sa cote lors du prochain Mondial.
9. Milieu offensif : Daichi Kamada
Daichi Kamada est lui déjà bien connu en Europe notamment après avoir joué un rôle prépondérant dans le succès de Francfort en C3 la saison passée. Une certitude au poste de meneur de jeu pour le Japon.
"Daichi Kamada, devrait quant à lui occuper le poste de numéro 10 qui lui sied si bien. Habile balle au pied et doué d’une bonne vision de jeu, le récent vainqueur de la Ligue Europa sera lui aussi l’un des joueurs clés, aussi bien techniquement que moralement de cette sélection."
10. Ailier gauche : Takumi Minamino
Malgré un début de saison timoré à Monaco pour l'ancien de Liverpool, et une place menacé en sélection par Kaoru Mitoma, un véritable ailier, Minamino devrait être présent comme titulaire lors de ce Mondial mais notre expert demande en revanche à se méfier de son concurrent.
"Rapide et à l’aise techniquement, le joueur de Brighton qui brillait encore l’an dernier en Belgique se démarque constamment du reste de ses compatriotes lors de ses tardives entrées en jeu. Incroyable en super-sub, les observateurs extérieurs clament depuis des mois - si ce n’est des années - son passage en tant que titulaire sur l’aile gauche."
11. Avant - centre : Kyogo Furuhashi
Depuis 2021, Furuhashi c'est 40 apparitions pour 26 buts avec le Celtic. L'attaquant japonais brille en Ecosse et devrait donc être le fer de lance de cette attaque japonaise au Mondial.
"Si le poste de numéro neuf se révèle encore et toujours être un casse-tête pour les managers et sélections japonaises, Kyogo Furuhashi qui brille du côté de Glasgow est le candidat le plus sérieux pour endosser ce rôle de buteur," conclut notre spécialiste.
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