La réforme révolutionnaire envisagée pour la Ligue 1

Vincent Labrune, président de la LFP, soutient l'idée d'une Ligue 1 à 18 clubs.
Vincent Labrune, président de la LFP, soutient l'idée d'une Ligue 1 à 18 clubs. / Jean Catuffe/Getty Images
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Pas de panique, il n'est pas question de Super League cette fois-ci. En effet, à cause de la réduction des droits télé, des voix ont récemment demandé à la Ligue de Football Professionnel un passage de la Ligue 1 à 18 ou 16 clubs dans un futur proche.


La réduction de la Ligue 1 de 20 à 18 clubs n’a jamais été aussi présente dans les esprits de ceux qui font les grosses décisions du football français. Selon les informations du Parisien, lors du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP) du 21 avril en visioconférence, plusieurs personnages importants ont voulu remettre le dossier sur la table.

Certains ont même évoqué un passage de la Ligue 1 à 16 clubs . "Mais c’est plutôt pour être certain d’obtenir gain de cause à 18 clubs et donner l’impression de lâcher du lest", confirme un membre du conseil d'administration de ce jour-là. "Rien n’a évidemment été décidé mais il est clair qu’on y va tout droit. Et peut-être même dès la saison 2022-2023. Car il y a le feu de partout dans le foot français", poursuit-il.

Officiellement, cette réduction se ferait sous la pression de l'UEFA qui, pour lancer sa réforme de Ligue des champions en 2024, demande une Ligue 1 à 18 clubs. Mais officieusement, les présidents sont en pleine panique en voyant les droits télé chuter drastiquement.

Ce passage à 18 clubs semble faire l'unanimité, même chez Vincent Labrune, président de la LFP.

"De toute façon, même si on dit que c’est pour l’intérêt du foot, on mentira tous. La réalité, c’est que le gâteau des droits télé étant en train de fondre, il faut absolument réduire le nombre de bénéficiaires. C’est humain, non ?"

Vincent Labrune

Certains, comme Jean-Michel Aulas, partisan d'une Ligue 1 à 16, veulent accélérer le processus afin de profiter des difficultés économiques de plusieurs clubs (Bordeaux, Saint-Étienne, etc.) Si ces clubs déposent le bilan, il suffirait de ne pas remplacer ces clubs-là par d’autres.

"La réalité aujourd’hui c’est que beaucoup de présidents se disent que, si pour survivre, il faut laisser crever le voisin, ils le feront."

Un membre du conseil d'administration