La France derrière l'Écosse et Israël au classement UEFA cette saison

Le cri de douleur de Florian Thauvin qui n'a obtenu que 3 points lors de la phase de poules de la C1.
Le cri de douleur de Florian Thauvin qui n'a obtenu que 3 points lors de la phase de poules de la C1. / GERARD JULIEN/Getty Images
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Auteurs d'un parcours catastrophique en Coupe d'Europe, les clubs français ont provisoirement plongé la France au 9e rang du classement UEFA sur la saison en cours. Avec seulement deux de ses représentants qualifiés pour les phases finales, les Français font office de mauvais élèves pendant cette campagne européenne.


Avec six clubs engagés dans les deux Coupes d'Europe cette saison, seulement deux de ses représentants ont réussi à se qualifier pour les phases finales. Parmi eux, le PSG en C1 et Lille en Ligue Europa.

Pour le reste, il n'y a rien à en tirer. L'OM et Rennes n'ont pas existé en Ligue des Champions, pas plus que Nice en Ligue Europa. Pour Reims, l'aventure s'était terminée dès l'été par une élimination au troisième tour préliminaire en C3. 

Autrement dit, malgré le cinquième coefficient UEFA le plus élevé sur 55 pays membre, la France se retrouve gravement impactée par ce début de saison catastrophique des clubs français et se trouve à la 9e place sur la saison en cours. Seul problème : le gouffre continue de se creuser avec les nations dominantes.

La France, un cran en dessous du Big 4 ?

Déjà à mi-parcours cette saison, la France n'a cumulé que 40,5 points au classement UEFA, dont 16 pour Paris dans lesquels on compte 8 points pour ses 4 victoires, 4 pour sa présence en poule et 4 pour sa qualification en huitième de finale de Ligue des Champions.

Soit une moyenne de 6,750 par club. Un total qui place la France à la neuvième place sur la saison en cours, derrière l'Ecosse (7.25 de moyenne sur la saison en cours) et l'Israel (7.0 de moyenne).

Un bilan famélique qui a peut avoir un impact dans la durée même si le classement est encore évolutif en fonction du parcours des deux derniers clubs présents dans les deux compétitions européennes.

Malheureusement, le fossé se creuse de plus en plus avec les quatre grands championnats européens que sont la Premier League (Angleterre : 14.5 de moyenne sur la saison en cours) et la Liga (Espagne : 13.928) qui ont encore leurs sept représentants engagés. Mais aussi la Bundesliga (Allemagne : 13.500) et la Serie A (Italie : 13.142) qui, eux, possèdent encore six clubs dans la course.

Quelles peuvent être les conséquences ?

Le classement UEFA étant établi sur la base des résultats des clubs sur les cinq dernières saisons, la neuvième place n'est que temporaire et a été calculée sur la saison en cours. En réalité, La France se trouve à la cinquième place et n'est pas directement menacée dans un avenir proche.

Mais il faut avouer que la faible adversité des représentants de la Ligue 1 sur la scène continentale commence sérieusement à poser problème et inquiéter les observateurs qui voient la situation se détériorer saison après saison.

A titre comparatif avec les quatre nations dominantes au coefficient UEFA, l’Espagne (1ère), l’Angleterre (2e), l’Italie (3e) et l’Allemagne (4e), les amateurs du football français s'interrogent sur notre réel niveau.

Forcé de constater que la France ne joue pas ou ne joue plus dans la cour des grands. Car quand les clubs anglais et espagnols récoltent respectivement 103 et 99 points, ceux de Ligue 1 n’en récupèrent même pas la moitié avec seulement 45 points.

Des chiffres significatifs qui montrent bien le déséquilibre entre les forces en présence. Il est évident que la France perd un peu de terrain sur le Portugal. Marseille, Rennes et Nice n’ayant même pas récoltés, à eux trois réunis, le nombre de points que le FC Porto a engrangé depuis le début de sa campagne européenne (16 contre 17).

Malgré ce constat, les résultats des autres clubs ne permettent pas non plus de renverser la situation à leur avantage. Le Paris-SG (16 points) et le LOSC (11 points) ont réussi à sauver les meubles et donné la possibilité au football français de se maintenir à flots par rapport à ses poursuivants.