La folle menace de Jean-Michel Aulas après les sifflets à l'encontre de Toko-Ekambi

Toko-Ekambi a été la cible des sifflets du Groupama Stadium ce samedi
Toko-Ekambi a été la cible des sifflets du Groupama Stadium ce samedi / OLIVIER CHASSIGNOLE/GettyImages
facebooktwitterreddit

A l'issue de la victoire de l'Olympique Lyonnais face à Montpellier ce samedi (5-2), Jean-Michel Aulas et Peter Bosz étaient particulièrement remontés à l'encontre des supporters de l'OL. En cause, des sifflets destinés à Karl Toko-Ekambi.


Même dans la victoire, l'Olympique Lyonnais ne fait rien comme les autres. Ce samedi, l'Olympique Lyonnais s'est fait quelques frayeurs mais a assuré l'essentiel en s'imposant face à Montpellier (5-2), gardant intactes ses chances d'accéder à l'Europe la saison prochaine.

Mais au sortir de ce succès, Jean-Michel Aulas et Peter Bosz sont apparus tous deux passablement énervés. En cause ? Des sifflets à l'encontre de Karl Toko-Ekambi, tombés des travées du Groupama Stadium, après une célébration le doigt sur la bouche de l'attaquant lyonnais, comme pour faire taire les critiques.

Aulas menace de démissionner !

"Je vous livre mon sentiment, je ne comprends pas ça", a d'abord lâché Peter Bosz, le manager lyonnais. Mais c'est la sortie de son président, Jean-Michel Aulas qui fera le plus grand bruit. Sur Prime Video, l'homme fort de l'OL s'est montré extrêmement incisif : "Je suis vraiment malheureux de voir la réaction de ces quelques supporters qui se sont mis en travers. Karl peut éviter d’avoir cette réaction mais il faut se mettre à sa place car on vit un cauchemar depuis quelque temps à Lyon. Les supporters, en s’en prenant aux joueurs, créent une relation de tension qui devient insupportable."

Avant d'enchaîner : "Si Karl a eu cette mauvaise réaction, c'est qu'il avait été insupporté avant. J'ai passé des heures à m'expliquer hier, les choses ont été dites avec un groupe (de supporters, ndlr). Je vais discuter avec l'autre groupe, car je ne peux pas imaginer qu'on prépare Marseille dans ces conditions (...) On a franchi une situation qui, pour moi, n'est pas acceptable. Si ça doit perdurer, je préfère m'en aller. Le foot ce n'est pas ça. Quand on est président depuis 35 ans d'un club qu'on aime avec passion, on ne peut pas rester indemne de ce genre de chose." Une sortie très forte, qui risque de semer encore le feu aux poudres au sein du club rhodanien...