L'UNFP "s'étonne" du comportement des joueurs qui refusent de s'associer à la campagne de lutte contre homophobie
Par Noah Thouery
Ce week-end, la journée contre l'homophobie a marqué les esprits en Ligue 1. Une fois de plus. Certains clubs ont déploré l'absence de nombreux joueurs ne voulant pas être lié à cette cause, de par leurs croyances notamment. De quoi étonner l'UNFP.
Depuis plusieurs saisons, en France, la journée contre l'homophobie fait polémique. En Ligue 1, ce sujet est une nouvelle fois revenu sur la table, dès lors que certains joueurs ont refusé de participer à leur rencontre pour ne pas défendre la cause. Panneaux publicitaires, brassards de capitaine ou encore maillots en arc-en-ciel, rien n'est laissé au hasard. L'UNFP regrette les comportements de certains.
Dans le cadre de la journée mondiale contre l’homophobie du 17 mai, @lfp et les 40 clubs de @Ligue1UberEats et de @Ligue2BKT se mobilisent lors de la 35e journée pour lutter contre l’homophobie. @UNFP, comme les années passées, apporte son soutien à cette juste lutte… pic.twitter.com/A135hcG5Dy
— UNFP (@UNFP) May 11, 2023
L'UNFP déplore la polémique
Dimanche soir, l'UNFP s'est exprimé dans un communiqué qui témoigne de son incompréhension vis-à-vis des joueurs renonçant à jouer en cette journée de lutte contre l'homophobie. "Il n’appartient pas à l’UNFP, s’agissant de la sphère privée, de dicter la conduite des joueurs. Il appartient en revanche à notre syndicat de s’étonner que les instances sportives, y compris les clubs, demandent ainsi parfois aux footballeurs de porter des messages collectifs, alors que leur communication est, le plus souvent, mise sous l’éteignoir par leurs employeurs."
"Si la lutte contre l’homophobie est une cause majeure, mettre fin au harcèlement moral dans le football professionnel en France l’est tout autant. Pourtant, malgré les cas avérés et leur augmentation drastique ces dernières années, on ne voit la LFP et les clubs accepter une campagne dénonçant ce fléau et appelant à y mettre fin comme le demandent l’UNFP et les footballeurs professionnels évoluant en France", peut-on lire dans le communiqué. Ce qui a le mérite d'être clair.
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