L'OM également fautif lors des incidents face à l'OL
Par Olivier Halloua
De nouveaux éléments contrarient la défense de l'Olympique de Marseille dans l'affaire de l'Olympico. Des révélations de la commission affirment que le président Longoria et Jorge Sampaoli ont aussi mis la pression sur l'arbitre pour ne pas reprendre le match.
On n'a pas fini d'en entendre parler. Tandis que la commission de discipline a rendu son verdict, la tension se poursuit autour de l'Olympico. Le Progrès avance de nouveaux éléments troublant la version de l'OM. La commission de discipline aurait repéré que Pablo Longoria et Jorge Sampaoli étaient les premiers arrivés dans les bureaux de l'arbitre. Ruddy Buquet semble subir d'entrée des pressions des Phocéens pour ne pas reprendre la rencontre. Or, le clan visiteurs avançait l'inverse.
Une caméra obstruée par... un Marseillais
Dans son exposé, la direction marseillaise a évoqué une caméra condamnée par l'OL. Celle-ci masquait la vision de l'entrée du vestiaire de Marseille. Or, d'autres angles dévoileraient qu'un membre du staff de Sampaoli est à l'origine de cette panne. Un argument de moins donc... C'est aussi une des raisons pour laquelle l'OM n'a pas été conviée à la commission, avance le quotidien rhodanien.
Pourtant, le club sudiste, par l'intermédiaire de Jacques Cardoze, a d'ores-et-déjà annoncé qu'il se réservait le droit de ne pas respecter ces décisions. Plusieurs recours pourraient être portés, dans la plus grande discrétion. Ce dossier Olympico ne se referme donc pas encore.