L'énorme anecdote de Samir Nasri sur une altercation avec Roberto Mancini

Roberto Mancini et Samir Nasri se sont côtoyés à Manchester City.
Roberto Mancini et Samir Nasri se sont côtoyés à Manchester City. / Michael Regan/GettyImages
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Samir Nasri a raconté sur Canal+ une anecdote incroyable sur sa relation avec Roberto Mancini. Lors d'une rencontre de Premier League, l'ancien international français a eu une grosse altercation avec le tacticien italien.


On n'en fait pas deux comme Samir Nasri. L'ancien international français a raconté sur Canal+ des anecdotes exceptionnelles sur sa relation avec Roberto Mancini. L'ailier de Manchester City était harcelé par le tacticien italien sur le terrain. Le manager des Citizens lui hurlait des consignes sans arrêt... Alors, le Marseillais ne s'était pas laissé faire.

Une histoire incroyable

Devant Robert Pirès et d'autres consultants hilares, le tumultueux meneur de jeu a conté son anecdote. "On était à quatre journées de la fin. J'étais sur le côté des coachs. Mancini ne faisait que de me parler. "Dribble, passe ta balle, centre etc." Au bout d'un moment, je lui ai dit : "C'est bon, arrête de me parler." A la mi-temps, je m'étais préparé. J'étais à côté de Yaya Touré je lui ai dit : "S'il me parle mal je lui envoie mes crampons dans la tête"", a expliqué Nasri.

Alors qu'il s'attendait à sortir, Mancini décidait de le laisser sur le terrain. Pire, il a marqué et Man CIty a gagné 2-0. La suite est intervenu dans le bus. "Une fois qu'on descend des escaliers du bus, il me suit et me met un coup de pied aux fesses. Il me dit qu'on discutera demain. J'arrive le lendemain. Il m'a expliqué pendant 45min que si je voulais devenir un grand joueur, fallait l'écouter. Sinon, je restais comme ça.

Sur le match décisif contre United, il veut que je défende spécifiquement. On fait la mise en place comme ça. David Platt, son adjoint, me dit de faire autrement. J'écoute plus son adjoint. Et là il m'insulte en italien, je fais pareil. Il me dit de quitter l'entraînement. Je le fais et je reste dans les vestiaires", a poursuivi le populaire milieu offensif.

"Si Nasri est en forme on gagne"

A la recherche de son coach pour parler, Samir Nasri l'a retrouvé à la salle de musculation. "Je le cherchais et il était en train de faire des abdos à la salle de muscu... Il était vénère (énervé, ndlr) alors il essayait de se détendre. Je lui demande de discuter. Il me dit que ça sert à rien. On est trop énervés, rien de bon ne va en ressortir. Il n'avait pas tord. Il me prend par le bras quand j'insiste. Je lui dis que je ne suis pas Mario Balotelli. On se retrouve dans les vestiaires et on s'insulte de tous les noms.

Je rentre chez moi et Patrick Vieira avait un rôle d'ambassadeur. Il me dit que je suis un malade d'avoir parlé comme ça. Je suis à Paris pour prendre l'air sur le repos. Mise en place pour United, je suis sur le banc. J'ai la haine. Le président vient nous voir la veille et il dit à Mancini : "Si Nasri est en forme, on gagne ce week-end." Et hop, j'ai réintégré l'équipe titulaire. On gagne les deux matchs d'après", s'est réjoui le cadre de l'époque.

Des tensions apaisées

La dernière partie est la plus fantastique. La réconciliation est arrivée de manière inattendue. "Je me suis bloqué le cou. J'ai prévenu l'intendant que j'allais à Paris voir mon ostéopathe. Et là il me dit que Mancini veut monter avec moi dans l'avion. Je lui ai dit "non ou alors il me rembourse la moitié de mes billets". Donc on se retrouve il me donne l'argent que j'ai payé.

Et ensuite il y a un blanc de 40 minutes où personne ne parle. Le kiné dans l'avion a fait une blague à un moment. Et derrière on a parlé, on s'est réconcilié. On a fait une saison de plus ensemble. Il m'a même appelé quand il était à l'Inter Milan et au Zénith.

A la fin de cette première saison, plein de joueurs sont partis parce qu'ils ne pouvaient plus se le voir. Moi on avait discuté donc j'ai dit à la direction "j'ai aucun problème avec lui." Il m'a toujours dit qu'il préférait les gens honnêtes que les faux. Et on s'est toujours bien entendu depuis", a conclu le joueur au tempérament bien trempé.

Une histoire incroyable qui dévoile aussi les coulisses des vestiaires des grands clubs. Des tensions qui finissent souvent par se régler.