Javier Tebas devrait quitter la présidence de la Liga après un gros scandale

Entre conflit d'intérêt et laissé aller sanitaire, Tebas est proche de la fin en Liga.
Entre conflit d'intérêt et laissé aller sanitaire, Tebas est proche de la fin en Liga. / Gualter Fatia/Getty Images
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Le championnat espagnol pourrait connaître un tournant majeur avec le départ de son président Javier Tebas, au centre d'un conflit d'intérêt avec un club en position pour atteindre la Liga.

Imaginez un club de National qui atteint la Ligue 1 via des manœuvres, pas très Covid friendly, et des conseils, rémunérés, du président de la LFP. Et bien c'est ce qui arrive actuellement en Espagne.

Javier Tebas, président de la Liga depuis 2013.
Javier Tebas, président de la Liga depuis 2013. / PIERRE-PHILIPPE MARCOU/Getty Images

Dimanche dernier, Javier Tebas et la Liga ont en effet autorisé le CF Fuenlabrada à jouer sa montée le lendemain, malgré des cas de coronavirus avérés. Sous pression, la rencontre a finalement été reportée à jeudi prochain.

Et mercredi, El Diario a révélé qu'en 2018, ce même Tebas, avait réclamé 130 000 euros au même CF Fuenlabrada, à l'époque en D3, en échange de ses conseils juridiques pendant deux ans.

Pour couronner le tout, le fils du président de la Liga est impliqué dans la direction du CFF, en tant que secrétaire du conseil d'administration...

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Le conflit d'intérêt ne fait aucun doute. Pour sa défense, Tebas explique que Fuenlabrada n'était pas dans l'une des deux divisions professionnelles au moment où leur collaboration a démarré, d'après des propos relayés par L'Equipe ce dimanche. Pas de quoi détendre le Conseil Supérieur des Sports (CSD) en Espagne, à priori.

La radio Cadena Cope explique que Javier Tebas songerait fortement à démissionner de son poste de président de la Liga, qu'il occupe depuis 2013.

À son arrivée, le championnat espagnol est passé de la deuxième position au classement UEFA à la première place, qu'il n'a jamais délaissé depuis. Ses propos souvent polémiques et sa forte médiatisation n'ont pour autant pas fait l'unanimité de l'autre côté des Pyrénées.