Hugo Lloris analyse l'élimination de l'Équipe de France à l'Euro

LLoris revient sur l'élimination contre la Suisse
LLoris revient sur l'élimination contre la Suisse / Marko Djurica - Pool/Getty Images
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Deux mois après l'élimination inattendue des Bleus contre la Suisse à l'Euro, le gardien de l'équipe de France revient sur les raisons de cet échec.


C'était le 28 juin déjà et la plaie ne semble pas avoir totalement cicatrisé. Deux mois presque jour pour jour auparavant, l'équipe de France s'inclinait contre la Suisse (3-3, 4-5 TAB) après avoir pourtant mené 3-1 à dix minutes de la fin du temps réglementaire.

Dans une interview publiée par L'Equipe ce vendredi, le capitaine des Bleus, Hugo Lloris, revient sur les raisons d'une désillusion.

Lloris : "Personne ne l'a vu venir"

L'été est bientôt terminé et le portier de l'équipe de France ne digère pourtant toujours pas ces dix dernières minutes durant lesquelles les Bleus ont craqué avant de tout perdre :

"Le regret qu’on avait à la fin du match est le même aujourd’hui : les dix dernières minutes. C’était dans nos mains, c’est pour ça que ça fait encore plus mal. Personne ne l’a vu venir. À 3-1, le match doit rester à 3-1".

Derrière, les hommes de Didier Deschamps se feront sortir lors de la fatidique séance de tirs au but. Une élimination prématurée, très loin de l'objectif fixé.

"Une élimination en huitièmes, c’était loin de nos objectifs. Il y a eu de bonnes choses : on est sortis premiers du groupe le plus difficile, où on a laissé de l’énergie et des joueurs, notamment nos arrières gauche. (…) Après, encore une fois, on aurait dû gérer ça d’une autre façon (contre la Suisse). On ne peut pas ne penser qu’au jeu, il faut aller chercher des fautes, garder le ballon sur les côtés, des choses comme ça, même si on ne peut pas s’arrêter de jouer".

Lloris revient également sur cette séance de tirs au but décisive durant laquelle le portier des Bleus n'a réussi à stopper aucun tir après avoir pourtant travaillé au préalable sur cet exercice.

"Le matin du match, juste avant la réunion, j’ai demandé les penalties des tireurs suisses, et j’ai regardé la tendance, leurs habitudes. Le soir, ils ont tous tiré à l’opposé. […] Les penalties, ce n’est pas un élément dans lequel je suis en réussite, sur l’ensemble de ma carrière, mais j’en ai arrêté, certains très importants. […] On m’avait attaqué sur les penalties avant le match, j’avais sorti celui qu’il fallait et on menait 3-1. Avec un peu de chance, on ne m’en aurait plus parlé… "