Ferencvaros - FC Barcelone : Les 5 leçons à retenir de l'aisé succès barcelonais (0-3)

Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé ont tous deux marqué lors de la victoire du Barça.
Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé ont tous deux marqué lors de la victoire du Barça. / ATTILA KISBENEDEK/Getty Images
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Sans suspense, le FC Barcelone a vaincu Ferencvaros TC (0-3) mercredi soir pour le compte de la 5e journée de phase de groupes de la Ligue des Champions. Les Blaugranas se sont mis à l'abri en première période, en inscrivant leur trois buts avant la mi-temps. Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé se sont particulièrement illustrés, au sein d'un XI remanié.


1. Antoine Griezmann est libéré... et même délivré

Buteur à nouveau, Griezmann a livré une prestation qui fait plaisir ce mardi.
Buteur à nouveau, Griezmann a livré une prestation qui fait plaisir ce mardi. / Laszlo Szirtesi/Getty Images

En grande réussite et décisif deux matchs de suite, l'attaquant français a-t-il eu, enfin, le déclic tant attendu à Barcelone ? Après avoir fracassé la lucarne au Camp Nou d'une splendide reprise de volée ce week-end, Grizou a en effet marqué un nouveau joli but ce mercredi soir.

Son appel au premier poteau était bien senti. Puis la vista de Griezmann a pris le dessus et d'une très belle Madjer, il a ouvert le score pour les siens (14e minute de jeu).

Dans le jeu, sans Lionel Messi, il a par ailleurs tenu sa position préférentielle sur un terrain de football, à savoir numéro 10. Et il s'est grandement impliqué dans la construction du jeu, donnant l'impression de se sentir vraiment à l'aise. Lancé pour de bon, du coup ?

2. Un bon Dembélé vaut mieux qu'un beau Trincao

C'est en tout cas une forte impression qu'à une nouvelle fois faite l'ancien ailier du Stade Rennais. Très actif sur son côté gauche, il a apporté du danger sur chaque ballon touché, ou presque. Endre Botka et Miha Blazic, censés bloquer la zone de Dembélé, ont vécu l'enfer en première période.

Le champion du Monde 2018 s'est par ailleurs montré décisif, en délivrant d'abord une passe décisive (20e minute), puis en transformant un penalty (28e). Signe de son importance au FC Barcelone, il a aussi récupéré le brassard de capitaine à un moment, où l'équipe sur le terrain était tout de même très, très remaniée...

Son rendement était complet en tout cas, bien supérieur du coup à ce qu'a pu produire Trincao, titularisé sur l'autre aile de l'attaque barcelonaise. Mise à part gâcher les superbes ouvertures de Sergio Busquets (30e) ou les face à face avec Denes Dibusz (73e), le Portugais a comme plus haut fait d'arme un idiot carton jaune pris en milieu de seconde période. Voilà…

3. Ferencvaros n'en pouvait plus...

Véritable ogre en Hongrie avec ses 31 titres nationaux, le FTC domine aussi la saison 20-21 en étant leader invaincu de son championnat (8 victoires et 2 nuls en 10 matchs). Sur la scène européenne, l'emprise est évidemment moins importante.

Pour accéder à la phase de groupe de LdC, les joueurs verts et blancs ont ainsi dû passer par trois tours de qualifications, plus les barrages. Depuis le 14 août dernier, ils ont ainsi joué 23 rencontres toutes compétitions confondues, soit un rythme infernal d'un match tous les quatre jours et demi sur les trois derniers mois et demi !

L'effectif de Ferencvaros n'ayant ni la qualité ni la profondeur, pour le plus haut-niveau, du Barça par exemple, il était bien normal de le voir de plus en plus reculer au fil de la rencontre, malgré le lourd retard.

4. ... mais Ferencvaros a tenté de jouer

Les Hongrois ont toujours cherché à pratiquer du bon football, face à l'une des meilleures équipes d'Europe.
Les Hongrois ont toujours cherché à pratiquer du bon football, face à l'une des meilleures équipes d'Europe. / Laszlo Szirtesi/Getty Images

Malgré la fatigue due à l'enchaînement des matchs, malgré l'écart de niveau initial, malgré la pilule encaissée à l'aller aussi (5-1), le club de Budapest n'a jamais lâché ses principes. Du jeu a toujours tenté d'être produit, avec des relances courtes, sur les six mètres notamment. Les longs ballons n'ont jamais été privilégiés, même en seconde mi-temps.

Cela n'a pas toujours été simple pour trouver des solutions, notamment dans le cœur du jeu. Plus de renversements auraient été la bienvenue par moment, ainsi qu'une circulation de balle plus rapide. Mais en deuxième mi-temps, deux excellentes situations ont été créées et Neto a dû s'employer pour ne pas encaisser de buts au final.

5. Ce match n'a bien servi... à rien

D'un point de vue qualification, en tout cas. Les Blaugranas étaient en effet déjà certains, avant la rencontre, de finir parmi les deux premiers de son groupe et donc de disputer les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.

Ils savaient aussi qu'en cas de victoire, de nul ou même de défaite, ce ne serait pas déterminant pour l'obtention de la première place, si la Juventus de Turin s'imposait contre Kiev. Et comme les Turinois ont gagné, comme prévu, une sorte de finale de groupe se disputera bien le 8 décembre entre les deux illustres équipes européennes. Avec un avantage pour le FCB, qui a remporté l'aller (2-0).