Équipe de France : Didier Deschamps défend encore ses choix pour les penalties face à l'Argentine
- Didier Deschamps est revenu sur son approche des séances de penalties
- La France a perdu deux finales de Coupe de Monde dans cet exercice
- Le sélectionneur se défend sur sa méthode et blâme une absence de cadre
Par Guillaume Martin
Didier Dechamps était l'invité de RTL ce dimanche et il est revenu sur la séance de tirs aux buts lors de la finale de la Coupe du Monde 2022 entre la France et l'Argentine.
Plus de six mois après la finale de la coupe du monde, cette séance de tirs aux buts n'a pas fini de faire parler du côté des suiveurs de l'équipe de France. Un événement pour lequel de nombreux observateurs ont critiqué la gestion du sélectionneur.
Le destin pas de leur côté cette fois-ci
"Je ne suis pas fataliste mais je crois beaucoup au destin" avoue Didier Deschamps dans une interview donnée à RTL ce dimanche 9 juillet. Et, contrairement à la finale face à la Croatie, quatre ans plus tôt, où il avait senti les choses. Didier Deschamps n'a pas eu l'intuition que la France remporterait la finale de la coupe du monde à Doha, contrairement à celle en Russie.
Pour le sélectionneur, la séance de tirs aux buts est "toujours un moment particulier". Il avoue qu'il n'appréciait pas cet exercice et s'est défendu sur le manque de préparation dans l'exercice en regrettant que son équipe n'ait pas pu faire la différence avant en déclarant : "Vous savez combien de temps a duré le match avant les tirs au but ? 143 minutes. Donc, on n’a pas été présent une heure. Soixante minutes par rapport à 143…"
"Je ne vais pas sortir le terme, comme d’habitude, de loterie, soupire-t-il aujourd'hui. Évidemment que les cinq qui tirent les penalties ne sont pas les cinq prévus au départ. Mais avec les sept changements que j’ai dû faire…
On me demande pourquoi ce ne sont pas les joueurs expérimentés qui ont tiré les penalties. À part Hugo (Lloris) comme joueur expérimenté dans les onze derniers… C’est toujours un moment particulier. Je ne peux pas dire que je l’appréciais quand j’étais joueur, même s’il m’est arrivé de gagner des matchs et des titres aux penalties. Ça aurait pu basculer avant. C’est le destin, le football. Il faut l’accepter".
En espérant que les Bleus n'aient pas à repasser par cette étape à l'Euro 2024 en Allemagne
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