Brésil : Neymar traité "d'idiot", sa famille ne laisse pas passer

Inexistant face à la Colombie (0-0) dimanche soir, Neymar a reçu de nombreuses critiques au Brésil, parmi lesquelles celles d'un commentateur qui l'a qualifié "d'idiot". Un dérapage peu apprécié par l'entourage de la star du Paris Saint-Germain.

Décidément, Neymar connaît vraiment un début de saison compliqué. Hors de forme avec le Paris Saint-Germain, l'attaquant brésilien a confirmé cette fois ses grandes difficultés avec sa sélection, lors d'un match d'éliminatoires pour le prochain Mondial face à la Colombie (0-0) dimanche soir. Incapable de porter son équipe, l'Auriverde a connu un match frustrant, avant de filer directement aux vestiaires au coup de sifflet final.

Une action peu appréciée par certains journalistes en Amérique du Sud, qui a valu notamment au Ney l'appelation "d'idiot" par Galvao Nueno, commentateur pour la chaîne TV Globo. Une critique très forte, logiquement mal perçue par l'entourage de l'ancien Barcelonais.

"Idiot", la famille de Neymar n'accepte pas...

Dans un premier temps, le soeur de Neymar, Rafaella Santos, est monté au créneau sur Instagram. "Un certain monsieur que j'avais déjà mentionné dans mes stories la dernière fois a traité mon frère d'idiot. Est-ce lui ou toi ?" , peut-on lire. Dans la foulée, le père du Brésilien de 29 ans y a été de sa remarque sur le même réseau social.

"Masqué, choyé, fallacieux et maintenant un idiot. Les trois premiers adjectifs ne nous dérangent pas, le silence a toujours été, peut-être, la meilleure réponse. Hier mon fils a posé pour une photo à côté d'un enfant, collé son visage contre le sien, risquant même d'être critiqué pour avoir enlevé son masque. Et maintenant ? Où est le respect de l'être humain, de la photo éternelle dans une vie éphémère…", a d'abord exprimé Neymar Sr.

Avant d'ajouter, toujours aussi agacé. "L’occasion unique pour un fan. Ouais, mon fils est masqué et tout ce que vous voulez d'autre. Mais idiot? Non ! Il est le héros. Un héros sans mensonge, qui affronte son histoire de front, sans chercher de lâches raccourcis, sans être traître."