Betis Séville - FC Barcelone (2-3) : Les 5 leçons à retenir de la victoire de Lionel Messi

Il est petit, c'est un génie, il a battu, à lui seul le Bétis.
Il est petit, c'est un génie, il a battu, à lui seul le Bétis. / Quality Sport Images/Getty Images
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Le FC Barcelone s'est imposé (2-3) sur la pelouse du Bétis Séville pour le compte de la 22e journée de Liga. Enfin, Lionel Messi a permis au Barça de gagner la rencontre. Apathique avant son entrée en jeu, le club catalan a en effet complètement changé de visage sous l'impulsion du décisif argentin.


1. Quand une équipe a un vrai plan de jeu, et l'applique, ça fonctionne

Le bonheur d'avoir un plan et de l'appliquer, ça donne ça.
Le bonheur d'avoir un plan et de l'appliquer, ça donne ça. / Quality Sport Images/Getty Images

Après une demi-heure de jeu, tout était clair sur la pelouse du stade Benito Villamarin. Le Betis voulait contenir les assauts Blaugranas avec un bloc plutôt bas, puis exploser rapidement dans la verticalité à la récupération pour profiter des largesses de la défense en face. Et ils ont parfaitement appliqué ce plan en première période. C'est dans cette exacte configuration qu'ils ont d'ailleurs ouvert le score (38e).

En face, le FC Barcelone avait aussi son plan : se faire des passes et attendre un éclair de génie de Lionel Messi. Alors ils l'ont aussi appliqué. Sauf que la Pulga était sur le banc au coup d'envoi. Du coup, ça marchait beaucoup moins bien...

2. Heureusement, Messi est entré assez tôt en jeu

À la mi-temps, tout le monde a compris qu'il fallait réagir. Même Ronald Koeman. Du coup, Lionel Messi est entré vite après la pause. Et sur son troisième ballon, il a ouvert le score. Avec un peu d'espace en entrée de surface, il a décoché une frappe parfaite (59e).

Chacune de ses touches de balle suivantes ont amené du danger. Son ouverture est somptueuse à la 68e pour un une-deux avec Jordi Alba, qui amène le second but. Et puis c'est une de ses ouvertures qui a mis la défense de Séville en difficulté, même si y a grosse erreur en face quand même.

C'est un joueur hors du commun. Tout le monde le sait, mais il l'a rappelé, une nouvelle fois.

3. Koeman avait fait un effort pour Puig, pas vraiment pour Pjanic

Désabusé, Riqui Puig n'a pas eu l'occasion de démontrer grand chose face à Séville.
Désabusé, Riqui Puig n'a pas eu l'occasion de démontrer grand chose face à Séville. / Quality Sport Images/Getty Images

Oui, Mesdames, Messieurs, Riqui Puig et Miralem Pjanic ont été titularisés lors d'une rencontre de Liga. Et personne n'a forcé Ronald Koeman à le faire en plus ! Le Néerlandais a voulu faire tourner, à l'entame du copieux mois de février du Barça. C'était la première titularisation du petit Espagnol en Liga cette saison (24 minutes de jeu jusque là), la quatrième pour le Bosnien.

Le coach néerlandais a cédé. Sauf que... il ne les a pas mis à leur poste. Enfin, pas donné le bon rôle quoi. Riqui Puig devait en effet remplir la fonction de relayeur dans le triangle du milieu, et Pjanic évolué en numéro 10 qui amène le surnombre à la pointe de l'attaque. Tout l'inverse des qualités des deux hommes. Résultat, évidemment, les deux hommes ne se sont pas grandement mis en avant.

Et puis dès la 57e, Koeman les a sortis tous les deux au profit de Messi et Trincao. Faut pas abuser non-plus.

4. Fekir s'est amusé avec Busquets

Pas forcément en très grande forme physique (logiquement vu qu'il enchaîne les matchs), le meneur de jeu français a tout de même rayonné par séquence. En première période, il a notamment enroulé Sergio Busquets sur un amour de contrôle orienté.

En seconde période, Fekir a fait danser le récupérateur catalan jusqu'à provoquer un coup-franc, qu'il a lui-même tiré et parfaitement, puisque c'est une passe décisive pour le 2-2.

5. Finalement, le Barça enchaîne

Sans briller, le FC Barcelone continue de gagner.
Sans briller, le FC Barcelone continue de gagner. / Quality Sport Images/Getty Images

Il aura donc fallu le génie de Messi, l'opportunisme et la vista de Trincao, plus une défense du Betis pas impériale. Mais le FC Barcelone gagne un sixième match de suite au final. Les Blaugranas restent acollés au Real Madrid, les deux formations s'imposant tant bien que mal.

Surtout, les Catalans conservent la deuxième position du classement, à sept points de l'Atlético Madrid, mais avec deux matchs en plus. Le suspens est toujours là, malgré l'écart. Parce qu'il reste beaucoup de matchs. Et parce que Messi.