Atalanta - Paris Saint-Germain (1-2) : Les 5 leçons à retenir de la qualification historique des Parisiens

Neymar et Kylian Mbappé célèbrent le but d'Eric Maxim Choupo-Moting
Neymar et Kylian Mbappé célèbrent le but d'Eric Maxim Choupo-Moting / DAVID RAMOS/Getty Images
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Secoué, le Paris Saint-Germain a validé son ticket pour les demi-finales de la Ligue des Champions à la faveur d'une victoire étriquée face à l'Atalanta (1-2).

25 ans après, le Paris Saint-Germain s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions au terme d'une victoire poussive face à l'Atalanta. Malmenés pendant une bonne heure de jeu, les coéquipiers de Neymar ont manqué de punch à Lisbonne avant de prendre l'ascendant en toute fin de rencontre.

Neymar esseulé

Seul au monde, Neymar s'est démené en l'absence de Kylian Mbappé au coup d'envoi de la rencontre.

Entreprenant, bien en jambes et à l'aise techniquement, l'international brésilien a fait énormément de différences balle au pied en provoquant constamment son adversaire direct. Idéalement situé face au but adverse, l'ancien joueur du FC Barcelone a manqué cruellement de lucidité pour trouver le chemin des filets. Un fait inhabituel pour un footballeur de sa trempe.

Aucune connexion offensive

Un one man show, notamment en première période, voici le visage offensif affiché par le club de la capitale face à une formation italienne parfaitement regroupée.

En l'absence également d'Angel Di Maria (suspendu), Thomas Tuchel a décidé de placer sa confiance en Pablo Sarabia pour apporter de la technicité dans le couloir gauche. Bien malheureux sur ses nombreuses prises de balle, l'Espagnol n'a pas réussi à apporter de la densité et du danger sur le front de l'attaque.

Trop souvent emprunté, Pablo Sarabia a affiché ses limites sur la scène européenne tout comme Mauro Icardi qui soulève une vague d'interrogations après sa prestation insipide. Remplacé à la 79e minute de jeu par Eric Maxim Choupo-Moting, l'international argentin a déçu ce mercredi soir. La non-prolongation d'Edinson Cavani risque de faire encore un peu plus débat.

Une tactique presque imparable

Gian Piero Gasperini, architecte de cette oeuvre d'art cette saison, doit assurément être fier de ses protégés à l'issue d'une soirée où les coéquipiers de Papu Gomez auront tout donné.

Malgré une défense friable cette saison en Ligue des Champions (16 buts encaissés en 8 matchs avant la rencontre), l'Atalanta a exercé un pressing de tous les instants en coordonnant à merveille chaque mouvement sur le terrain.

Souvent pris par trois joueurs au marquage, les milieux de terrain parisiens ont été complètement asphyxiés face à la bonne agressivité proposée par leurs adversaires. Un modèle tactique signé par l'entraîneur italien qui peut désormais préparer sereinement la prochaine saison avec son équipe composée de guerriers.

Les yeux dans le vague

Malgré la présence de Presnel Kimpembe, Thiago Silva ou encore de Marquinhos sur les phases défensives, l'arrière garde parisienne a été littéralement submergée sur coups de pied arrêtés.

Incapables de répondre au défi physique imposé par les Italiens dans les duels aériens, les Parisiens ont manqué de concentration, de timing et de volonté pour venir contester dans les airs des Bergamasques déterminés à gratter chaque ballon.

Le PSG peut remercier Keylor Navas (remplacé à la 79e par Sergio Rico) qui a été vigilant tout au long de la partie malgré une ouverture du score de Pasalic (26e) légèrement contre le cours du jeu.

Kylian Mbappé : le facteur X

Dès la 73e minute de jeu, l'international français a démontré toutes ses capacités à pouvoir prendre à revers cette défense italienne plutôt lente dans les couloirs.

Tout proche d'égaliser lors d'une course spectaculaire dans le flanc gauche, Kylian Mbappé s'est heurté dans un premier temps à Sportiello avant de le mettre à contribution d'une frappe du gauche à la 81e minute de jeu.

Plus séduisants lors de la dernière demi-heure, les Parisiens ont été enfin récompensés de leurs nombreux efforts en égalisant par l'intermédiaire de Marquinhos (90e) avant que Kylian Mbappé délivre un caviar dans la surface pour Eric Maxim Choupo-Moting (90+3). Une fin de match tonitruante. Direction les demies.