Angleterre - Norvège (8-0) : Les 5 leçons à retenir du naufrage de la Norvège

L'Angleterre a humilié Norvège.
L'Angleterre a humilié Norvège. / Harriet Lander/GettyImages
facebooktwitterreddit

Dans ce choc du Groupe A, il n'y a tout simplement pas eu de match. L'Angleterre a corrigé une équipe de Norvège fantomatique (8-0). Grâce à ce carton, les Lionesses sont plus que jamais premières de leur groupe et envoient un message fort aux concurrentes.

1. Une défense norvégienne aux abois

Ellen White
La Norvège a sombré défensivement. / Naomi Baker/GettyImages

Les joueuses de Martin Sjögren ont tout fait à l'envers ce lundi soir. La défense nordique a coulé rapidement sous les assauts britanniques. De multiples erreurs défensives ont crucifié la Norvège. Défense approximative, fautes incessantes, mauvais positionnements, ballons offerts à l'adversaire et on en passe... Les Norvégiennes n'avaient visiblement pas envie de jouer.

Malgré une meilleure résistance durant le second acte, les trous dans la défense des Grasshoppers étaient tout aussi présents. Aucune réaction, un naufrage.

2. Une double erreur de coaching

Julie Blakstad, Beth Mead
Beth Mead a réalisé une prestation de haut-vol. / Harriet Lander/GettyImages

0/20, serait l'équivalent de la note obtenue par Martin Sjögren pour son coaching instauré durant la rencontre. Au départ, les intentions étaient bonnes mais seulement lors des cinq premières minutes. Dès le coup de sifflet les Norvégiennes avaient l'air affamées avec un pressing de tous les instants. Mais lors des 40 minutes qui ont suivi, les Norvégiennes ont sombré en encaissant 6 unités.

À ce moment-là, on se dit que le second acte ne peut pas être pire. Les joueuses norvégiennes reviennent sur la pelouse dans un 5-4-1. Clairement, le sélectionneur nordique n'avait pas l'intention de sauver l'honneur. Mission : stopper l'hémorragie. Malheureusement sans succès. Tout faux.

3. Un entre-jeu contrôlé de bout en bout par les Lionesses

Georgia Stanway
L'Angleterre a contrôlé le milieu de terrain. / Eurasia Sport Images/GettyImages

Nous avons eu droit à un entraînement à base d'attaque-défense ce lundi soir. Et la bataille du milieu de terrain, largement remportée par les Britanniques, est loin d'être anodine. Georgia Stanway et Keira Walsh ont littéralement asphyxié les Norvégiennes pendant les 90 minutes. Défensivement, elles ont coupé toutes les passes. Offensivement, elles ont cassé toutes les lignes. Chapeau mesdames.

4. Une première mi-temps prolifique

Georgia Stanway
L'Angleterre a inscrit 6 buts en première mi-temps. / Eurasia Sport Images/GettyImages

L'Angleterre nous a proposé un premier acte de haut-niveau, c'est le moins que l'on puisse dire. Beth Mead et sa bande ont marqué 6 buts durant le premier acte face à un sérieux adversaire... sur le papier. La milieu de terrain du Bayern Georgia Stanway a ouvert le bal sur pénalty (12e). Puis, une pluie de buts s'est abattue ce lundi soir à l'Amex Stadium de Brighton.

Lauren Hemp est venue enfoncer le clou trois minutes plus tard (15e) avec un but digne d'une renarde des surfaces. À la demi-heure de jeu, Ellen White a profité d'une erreur de Maria Thorisdottir pour coller le troisième but (29e). Même pas dix minutes plus tard, la prodigieuse Beth Mead est venue inscrire un doublé magnifique (34e, 38e). Pour clôturer le bal, Ellen White s'est offert le but du doublé, une poignée de minutes plus tard (41e). Une véritable leçon de football.

5. L'Angleterre envoie un message fort à la concurrence

Fran Kirby
L'Angleterre, sérieux candidat au sacre final. / Harriet Lander/GettyImages

Le premier match des Lionesses n'avait pas vraiment convaincu. L'équipe de Sarina Wiegman s'était certes imposée (1-0), mais sans la manière contre des Autrichiennes accrocheuses. À l'issue de la rencontre, ils étaient nombreux à pointer du doigt le cruel manque d'efficacité des britanniques et que cela n'était pas digne d'une candidate au titre.

Mais ce lundi, les Anglaises ont fait taire les détracteurs. Alors oui, c'était face à une équipe de Norvège gravement malade mais quand même. Les coéquipières d'Ada Hegerberg faisaient malgré tout office de candidates sérieuses au sacre final. Bonne chance aux Nord-Irlandaises, la mission s'annonce délicate.