Affaire Hamraoui : Romain Molina défend Kimpembe et charge la joueuse avec de nouvelles révélations

Barcelona v Paris Saint-Germain - UEFA Women's Champions League
Barcelona v Paris Saint-Germain - UEFA Women's Champions League / Alex Caparros/GettyImages
facebooktwitterreddit

Depuis l'agression de Kheira Hamraoui, les péripéties se suivent et les victimes collatérales de cette affaire ne cessent de s'accumuler. Romain Molina sur sa chaîne YouTube vient de faire des nouvelles révélations au vu des dernières éléments ressortis ce week-end.

Dans la soirée du 4 novembre, l'internationale tricolore était conviée à un repas avec le reste de ses coéquipières du PSG. Sur le trajet du retour, deux inconnus cagoulés l'ont sorti de la voiture et lui ont asséné plusieurs coups de barre de fer dans les jambes, avant de prendre la fuite. Elle a alors été conduite à l'hôpital où elle a eu plusieurs points de suture aux jambes, mais aussi aux mains. Depuis, c'est un véritable feuilleton à rebondissement qui s'est enclenché.

De l'affaire criminelle à celles de mœurs

Dans un premier temps, c'est Aminata Diallo qui fut soupçonnée d'avoir organisé ce guet-apens. La joueuse parisienne a d'abord été interpellée et placée en garde à vue avant d'être totalement innocentée par la police.

Suite à l'enquête, il a dévoilé que la joueuse entretenait une liaison avec Eric Abidal, provoquant par la suite la demande de divorce de la compagne de l'ex-latéral gauche du Barça. Le week-end dernier, des messages vocaux WhatsApp sont ressortis dévoilant que Presnel Kimpembe aurait, lui aussi, fréquenté la joueuse.

Molina parle de "bombe à retardement" dans un club qui fait l'autruche

Dans une vidéo YouTube parue ce lundi soir, Romain Molina est revenu sur la gestion catastrophique de cette affaire par le club de la capitale.

Dans un premier temps, il incrimine le PSG de n'avoir, à aucun moment, soutenu Aminata Diallo, mise en cause à tort. D'autant plus que ce silence fait tache suite aux indiscrétions du journaliste.

"Les autorités ont compris qu'ils avaient affaire à une mythomane. "

Romain Molian

Kheira Hamraoui aurait changé de nombreuses de fois de version de son agression face à la police qui ne saurait plus quoi en penser de l'affaire. S'il ne nie pas la véracité de l'agression, ce sont ses conséquences qu'il dénonce.

Aujourd'hui le vestiaire du PSG serait complètement scindé et de nombreuses joueuses, dont Marie-Antoinette Katoto, auraient menacé de partir si Hamraoui restait à Paris.

Des départs auraient même déjà eu lieu, dû à cette affaire et à la gestion du club.

Kimpembe dédouané

La plus grosse peur du club aurait été que Presnel Kimpembe, vice-capitaine de la section masculine, soit mêlé à l'affaire. Or, le journaliste corrige sur le cas du défenseur, qui était déjà séparé de sa compagne lorsqu'il a entretenu des relations avec l'ex-joueuse du FC Barcelone.

Une relation Ulrich Ramé - Kheira Hamraoui qui pose question

La défense tacite d'Hamraoui par le club de la capitale interroge Romain Molina. Il soulève, à juste titre, que l'image du PSG en a pris un coup et que dans d'autres circonstances, Adrien Rabiot et Hatem Ben Arfa furent éloignés du club pour moins que cela.

"D'autres personnes ont d'autres audio et veulent les faire sortir, ce qui va potentiellement atteindre de nouvelles personnes au club. "

Romain Molina

Ulrich Ramé, manager général de la section féminine, prétendrait que tout va bien, soutiendrait Hamraoui en interne et attend une réconciliation des deux joueuses. Ulrich Ramé serait même enclin à une prolongation de la joueuse au centre de toutes ces polémiques Un soutien qui interroge le journaliste, qui sous-entendrait presque que d'autres enjeux sont ailleurs dans cette relation Ramé-Hamraoui.

Visiblement, la section féminine du PSG n'est pas mieux gérée que celle des hommes.