Adil Rami revient sur son expérience à l'OM et a soif de revanche
Par Quentin Gesp
De retour en Ligue 1 après avoir signé à l'ESTAC l'été dernier, Adil Rami est revenu sur son départ douloureux de l'Olympique de Marseille et a confié sa fierté d'encore évoluer au plus haut niveau à 36 ans.
36 ans et encore toutes ses dents. Adil Rami est l'une des belles satisfactions du recrutement de l'ESTAC l'été dernier. Le défenseur central, champion du monde 2018 avec l'équipe de France, vit une seconde jeunesse à Troyes, où il s'est imposé, force de travail et d'implication.
Mais Adil Rami, c'est aussi une affaire de revanche à prendre avec certains détracteurs. Et une Ligue 1 qui ne lui a rien pardonné. Mis au placard sur la fin de son aventure à l'Olympique de Marseille, Adil Rami avait été contraint de quitter la France pour la Turquie, puis la Russie et le Portugal. Avant de revenir à l'été 2021. Un retour qui lui tenait à coeur : "J'aime le football, mon pays. Je suis un battant, un revanchard, j'ai envie de servir d'exemple."
Dans un entretien à paraître dans L'Equipe ce dimanche, le défenseur central s'est confié sur la fin de son aventure à l'OM.
"Quand j'ai quitté Marseille, des personnes influentes ont tout fait pour que je ne revienne pas en force en Ligue 1. C'était leur plus grosse crainte. On a tout fait pour que j'arrête le football. C'est là où je me dis que je peux être fier de moi. On a essayé de me noyer à plusieurs reprises et je suis encore là, debout", a confié le défenseur passé par l'OM.
"Eyraud, c'est l'homme que je déteste le plus"
"Je ne regrette pas d'avoir joué à l'OM, c'est l'une de mes plus grandes fiertés. Mais ce n'était peut-être pas le bon timing. C'est ce que je me dis car ça s'est mal passé avec un président non professionnel et un coach que j'avais déjà eu, et avec lequel ça s'était bien fini à Lille", a poursuivi Adil Rami.
Au moment de savoir s'il en voulait à certains, le champion du monde a été limpide. "Le coach Garcia, non. Mais Eyraud (Jacques Henri, ndlr) ... C'est l'homme que je déteste le plus dans le monde du football. Je ne veux pas marcher avec lui, je ne veux pas le rencontrer, lui serrer la main. Ces gens ont des ondes négatives et salissent le football. J'ai perdu le premier tour du procès, mais je suis impatient de voir le deuxième tour en appel. Je suis plutôt serein", a conclu l'ancien joueur du LOSC.