OM - PSG : "Personne n'éteint notre stade", Roberto De Zerbi jubile après la victoire dans le Classique

Roberto De Zerbi a remporté son premier classique avec l'OM.
Roberto De Zerbi a remporté son premier classique avec l'OM. / Pedro Salado/GettyImages
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L'OM a triomphé du PSG dans un Classique en Ligue 1 et au Vélodrome pour la première fois depuis 14 ans. Roberto De Zerbi a forcément affiché sa satisfaction devant la presse au sortir de ce succès (1-0).

Après la victoire folle de ses joueurs face au PSG, Roberto De Zerbi a présenté un sourire rare. Le technicien marseillais n'a pas caché sa satisfaction totale.

"J'ai dit à Longoria et Benatia qu'une des raisons pour lesquelles je suis venu à l'OM, c'était pour battre le PSG. Paris représente le pouvoir qui gagne sans grand rival depuis des années et je n'aime pas ça. C'est vrai qu'on doit apprécier cette atmosphère, ce n'est pas normal. Cela me manquera quand je ne serai plus là. On a fait un bon match, une bonne première, la seconde a démontre une baisse d'énergie. On avait hâte que cela se finisse. C'est mérité, d'autant plus face au PSG qui marque une époque, avec un foot différent comme le Barça de Guardiola. C'est une des meilleures journées depuis que je suis à Marseille. Je suis venu pour le Vélodrome en partie à Marseille mais aussi pour battre Paris. C'est juste une victoire, trois points, le match le pus important c'est Strasbourg. Je n'ai pas donné de repos aux joueurs. On veut tout mettre sur le terrain pour créer une grande équipe. Je pense que ce succès ne doit amener de plus à cette équipe. La défaite à Madrid nous a aidés à progresser. Il faut remercier le club pour ce groupe fort, on a des joueurs exceptionnels. On a conscience qu'on a une équipe forte. On doit faire pareil contre Strasbourg ce vendredi, j'ai déjà menacé les joueurs ils le savent. Je dois préparer mes joueurs avec respect et préparation pour vendredi. A partir de demain, on tourne la page. Peut-être qu'on en parlera dans 30 ans de ce succès. On recommence de zéro dès demain. Strasbourg est devant nous au classement et si on va là-bas en claquettes après avoir battu Paris, c'est qu'on n'est pas encore une grande équipe. Chez nous, on ne veut que personne soit en mesure d'éteindre notre stade"
, a longuement expliqué De Zerbi.

Une victoire au forceps

L'OM n'a pas présenté un vissage alléchant comme face au FC Lorient. Dans la lignée de la sortie prometteuse à Madrid en Ligue des Champions (2-1), Marseille a surtout ressorti un plan de jeu clair : contenir les armes offensives parisiennes. En transition et en conséquence d'un pressing haut, les attaquants ont obtenu quelques flèches pour l'emporter. Défensivement, Roberto De Zerbi semble avoir trouvé une formule gagnante.

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