OM - PSG : Daniel Riolo détruit Roberto De Zerbi après son expulsion lors du Classique de Ligue 1

L’OM a battu le PSG (1-0) pour la première fois au Vélodrome depuis 14 ans en Ligue 1. Mais l’expulsion de Roberto De Zerbi a terni la fête, suscitant les inquiétudes de Daniel Riolo face au tempérament bouillant de l’entraîneur italien lors du Classique.

L’Olympique de Marseille a frappé un grand coup lundi soir en s’imposant face au Paris Saint-Germain (1-0) au Vélodrome. Une victoire historique, la première à domicile contre le rival parisien depuis près de quatorze ans, lors de laquelle Roberto De Zerbi a eu du mal à se contenir. Emporté par ses nerfs, l’Italien a été expulsé dans le temps additionnel après avoir contesté avec véhémence une décision arbitrale de M. Brisard.

Déjà averti pour ses protestations, De Zerbi n’a pas réussi à contenir sa colère, malgré l’intervention de Medhi Benatia, descendu en bord de terrain pour calmer son coach. Une attitude qui pourrait valoir plusieurs matchs de suspension au technicien. La LFP rendra son verdict cette semaine.

Daniel Riolo pas tendre avec Roberto De Zerbi

Dans l’After Foot sur RMC, Daniel Riolo n’a pas manqué de réagir à cette nouvelle scène de tension. "À mon avis, il va prendre plus d’un match (de suspension) et ne sera pas juste derrière le banc. Heureusement que Benatia l’a calmé un peu parce qu’il était en vrillage complet", a commenté l’éditorialiste.

Pour Riolo, les progrès de l'OM passeront par un changement d'état d'esprit de l'Italien. "Si cette équipe veut grandir avec la qualité des joueurs et les idées de jeu du coach, il faut absolument qu’il se calme. Le problème, c’est que je n’arrive pas à me souvenir de la dernière fois où je l’ai vu calme. C’est comme si tout était trop gros pour lui, l’évènement est trop gros, la pression qu’il supporte est trop forte. Il ne peut pas faire une saison comme ça», a-t-il averti, allant jusqu’à conseiller à De Zerbi de «mettre son cerveau dans le frigo".

Selon Riolo, cette agitation permanente pourrait même influencer négativement ses joueurs. "Des joueurs comme Balerdi, pour qu’il se calme, il faut que son entraîneur soit calme", a-t-il conclu. Mais dans ce genre de match, la folie était peut-être nécessaire pour l'emporter.

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