OL : Le patron de la DNCG détaille les manquements de John Textor durant les commissions

  • L'OL a failli être relégué en Ligue 2.
  • John Textor a été écarté de la présidence de Lyon.
  • La DNCG a été convaincue par le discours de Michele Kang ensuite.
John Textor n'aurait pas respecté ses engagements.
John Textor n'aurait pas respecté ses engagements. / Eurasia Sport Images/GettyImages
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Le patron de la DNCG a détaillé les manquements nombreux et inquiétants de John Textor lors de ses passages devant la commission. L'ancien président de l'Olympique Lyonnais avait été prévenu des conséquences à venir.

Comment l'Olympique Lyonnais a pu sombrer autant ? Le patron de la DNCG nous en apprend un peu plus sur les coulisses des commissions récentes. Jean-Marc Mickeler assure que John Textor a été prévenu des manquements observés et que ses projections économiques n'étaient pas réalistes. "John Textor est le président avec lequel nous avons le plus dialogué. Nous avons fait preuve de beaucoup de pédagogie. Nous l'avions alerté dès son acquisition sur la nécessité d'injecter beaucoup d'argent dans les années à venir. Nous pensions qu'il avait compris. Nous nous sommes rendu compte en décembre qu'il y avait des écarts très significatifs entre ce qui nous avait été présenté au mois de juin et son budget révisé de l'automne.

Nous avons rétrogradé Lyon à titre conservatoire avec des éléments très clairs sur ce qui était indispensable pour la survie du club. Force est de constater que John Textor n'a pas toujours répondu aux attentes exprimées alors même qu'il nous avait indiqué avoir bien compris. La confiance s'est peu à peu érodée. Sur la base des hypothèses que John Textor nous a présentées, nous avons estimé couvrir le risque de l'ordre de 240 millions d'euros. La nouvelle direction a retravaillé ce budget",
a longuement expliqué Mickeler au micro de L'Equipe.

Des recrues jeunes et des salaires au rabais

Normalement l'OL devrait désormais baser son recrutement sur des profils jeunes ou à des prix raisonnables. Lyon se serait engagé à reduire drastiquement sa masse salariale et n'offrir aucun salaire à plus de 200 000 euros par mois.

C'est pourquoi des profils comme Alexandre Lacazette, Jordan Veretout ou Corentin Tolisso prennent la porte les uns après les autres. Un grand ménage estival est attendu avec seulement quelques promesses conservées comme Malick Fofana.

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