Le syndicat des joueurs FIFPRO dévoile un rapport dingue sur le nombre de matchs joués et leur impact sur la santé

La FIFPRO, le syndicat mondial des footballeurs, vient de publier un rapport choc sur la surcharge de matches et ses conséquences sur la santé des joueurs. Le PSG, mais aussi de nombreux clubs européens, apparaissent en première ligne des excès physiques que subissent les stars du ballon rond.

Le constat est sans appel : jouer trop, trop vite, trop souvent, ça finit par se payer. Entre les cadences infernales, le manque de récupération et les conditions climatiques extrêmes, la santé des joueurs est mise à rude épreuve. Selon la FIFPRO, il faudrait idéalement 28 jours de repos et une période de préparation suffisante pour limiter le risque de blessures. Le PSG, emblématique dans ce domaine, a eu largement moins de repos cet été : seulement 22 jours de pause et 7 jours d’entraînement avant de reprendre la saison lors de la Supercoupe, ce qui a précipité la cascade de blessures que le club connaît actuellement.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Joao Neves, Fabian Ruiz, Désiré Doué et Achraf Hakimi figurent parmi les joueurs ayant disputé le plus de matches toutes compétitions confondues en 2024-2025, avec un total oscillant entre 71 et 76 rencontres. La Coupe du monde des clubs, avec ses matches à forte exposition à la chaleur, a encore accentué le problème. Les experts consultés par la FIFPRO tirent la sonnette d’alarme : continuer à solliciter les joueurs à ce rythme, c’est accepter de mettre leur santé en danger.

Le rapport complet et ses recommandations

La FIFPRO ne se contente pas de dénoncer : elle propose également des solutions concrètes. Parmi elles, l’annulation ou le report des matches au-dessus de 28 degrés, une meilleure planification des calendriers et une attention particulière à la gestion des jeunes talents. Le cas de Lamine Yamal, avec plus de 8 000 minutes jouées en 2024, illustre parfaitement le risque de surmenage précoce. Le syndicat plaide pour que les joueurs soient associés aux décisions et que les clubs prennent conscience que le modèle actuel ne fonctionne plus.

Si rien n’évolue, les conséquences pourraient être dramatiques sur le long terme, avec des carrières écourtées et des performances altérées. Alexander Philips, secrétaire général de la FIFPRO, rappelle que même les derniers Ballons d’Or ont été décrochés malgré des blessures persistantes. L’alerte est donc claire : clubs, fédérations et joueurs doivent revoir le rythme des compétitions avant qu’il ne soit trop tard.

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