La loi "Wenger" qui va révolutionner les hors-jeu pourrait être appliquée très prochainement

Arsène Wenger pourrait bien transformer à nouveau le football mondial. Deux ans après sa première présentation, sa fameuse réforme sur la règle du hors-jeu revient sur la table de l’IFAB et pourrait être adoptée dès 2026. Un changement majeur en perspective, qui promet de bouleverser la manière dont le jeu est arbitré… et joué.

On en parlait comme d’une idée un peu trop audacieuse, presque utopique. Mais la « loi Wenger » est bien sur le point de refaire surface. Portée par Arsène Wenger, aujourd’hui directeur du développement du football mondial à la FIFA, cette réforme vise à redéfinir totalement la notion de hors-jeu. L’ancien entraîneur d’Arsenal milite depuis plusieurs années pour que la position illicite ne soit sanctionnée que si l’ensemble du corps de l’attaquant dépasse celui du dernier défenseur et non plus pour quelques centimètres d’avance.

L’objectif : favoriser le spectacle, fluidifier le jeu et encourager l’offensive, dans un football souvent ralenti par la technologie et les décisions au millimètre.

Selon la presse espagnole, la proposition de Wenger sera réintroduite en janvier 2026 lors de la réunion annuelle de l’IFAB, l’instance internationale chargée des lois du jeu. Si elle est validée, la règle sera soumise au vote le mois suivant, lors de l’assemblée générale. Et les chances d’adoption sont réelles : près de 95 % des propositions examinées sont approuvées par cette instance. En cas de feu vert, la réforme sera d’abord testée dans des tournois mineurs ou des compétitions de jeunes, comme c’est déjà le cas en Suède et en Italie depuis 2023, avant une éventuelle application à grande échelle.

Vers un football plus offensif ?

Si elle venait à entrer en vigueur, la loi Wenger pourrait bien changer le visage du football moderne. Les attaquants bénéficieraient d’une plus grande liberté dans leurs appels, les lignes défensives seraient repoussées plus bas, et le nombre de buts inscrits pourrait sensiblement augmenter. Pour certains puristes, cette évolution risque toutefois de dénaturer l’équilibre tactique du jeu.

Pour d’autres, elle représente simplement le retour à un football plus fluide et instinctif, loin des arrêts interminables de la VAR pour un talon trop avancé. Une chose est sûre : si cette règle passe le vote de février 2026, une nouvelle ère du hors-jeu est prête à s’ouvrir.

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