La bonne affaire mercato : Romano Schmid à l'OM
- L'OM risque de perdre Adrien Rabiot.
- Romano Schmid évolue en Bundesliga.
- Son nom résonnait en Premier League.
Par Olivier Halloua

La bonne affaire mercato poursuit sa quête des meilleurs coups. La série d'articles la plus ludique de 90min essaye encore de venir en aide aux clubs français et étrangers. Petit rappel du concept. Nous vous proposons un transfert exceptionnel à saisir pour une écurie de Ligue 1, de Ligue 2 ou d'ailleurs durant la prochaine fenêtre de transferts.
Évidemment, il concerne un poste en souffrance ou une demande de l'entraîneur. Nous rebondissons sur l'actualité autour de l'Olympique de Marseille. Adrien Rabiot risque de quitter le club suite à une sanction du club. Son remplacement parait urgent et c'est pourquoi nous pensons que l'OM doit miser sur du lourd. Le profil de Romano Schmid nous parait tout indiquer.
C'est une des surprises de cette fin de mercato. L'Olympique de Marseille a décidé de se séparer d'Adrien Rabiot. L'international français a déçu sa direction suite à une rixe avec Jonathan Rowe après la défaite à Rennes (1-0). "Un comportement inadmissible" a été rapporté par les dirigeants et le couperet est tombé : liste des transferts. Remplacer un joueur aussi expérimenté et précieux n'est pas chose aisée. Nous pensons avoir trouvé une perle rare méconnue du public français mais dont la cote monte en flèche.
Un milieu fait pour jouer sous Roberto De Zerbi
Il y a dans le jeu de Romano Schmid une forme de sincérité rare, une clarté dans les intentions qui rappelle que le football, avant d’être une affaire de statistiques, reste un sport de sensations. Roberto De Zerbi vous le dira lui-même. À 25 ans, le milieu offensif autrichien est devenu bien plus qu’un simple rouage du Werder Brême : il en est aujourd’hui l'un des moteurs les plus essentiels. Sur le terrain, Schmid ne triche jamais. Sa petite taille (1m68) n’est ni un frein ni un handicap ; elle devient même une arme, tant il se faufile entre les lignes avec une aisance presque intuitive, toujours en mouvement, toujours disponible. Ce rôle entre le meneur de jeu et le pur soutien de l'attaquant correspond clairement à ce que recherche De Zerbi.
Dans les stats dites basiques, Schmid ne brille que par séquences. En Bundesliga, il a inscrit cinq buts et délivré autant de passes décisives. Un ratio bien éloigné de celui de Rabiot. Lorsqu'on se penche plus en détails sur le garçon, la lumière jaillit. Son apport lumineux se précise bien plus en observant de plus près. Accrochez-vous, il fait partie des tous meilleurs d'Europe au rayon des passes progressives réussies, possessions progressives abouties et ballons reçus dans les trente derniers mètres. En moyenne, nous l'observons en Allemagne créer cinq occasions franches par match en moyenne. En clair, le bonhomme parvient à créer, orienter et recevoir. C'est aussi un joueur de collectif armé pour presser et se battre pour le contrôle du cuir.
Si le projet lui plait, il partira
Loin des projecteurs du Borussia Dortmund ou du Bayern Munich, Schmid a choisi la fidélité. Il a prolongé son contrat avec le Werder en 2023 malgré l’intérêt manifeste d’autres écuries, préférant la stabilité d’un environnement où il se sent compris, estimé, utile. Ce choix dit beaucoup de lui. Il n’est pas du genre à se vendre aux enchères du marché. En revanche, l'Autrichien de 26 ans n'aura aucun mal à quitter son Werder si le projet proposé lui plaît.
Sa valeur marchande est estimée à 15 millions d'euros et le Werder voudra certainement s'en séparer pour 20 unités maximum. Le club allemand aurait reçu des offres dans cette intervalle en tout début de mercato de la part de formations de Premier League. L'OM a de quoi aligner une somme qui contentera tout le monde. Vendre correctement le football prôné à Marseille et la vision à long-terme, Roberto De Zerbi et Medhi Benatia ont prouvé qu'ils savaient faire.
Schmid ressemble au type de diamant brut que le coach marseillais peut polir et que sa direction pourra revendre le double dans un an ou deux. Il coche toutes les cases sportives mais aussi institutionnelles recherchées. Alors, convaincu ?
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