L'invraisemblable révolution que veut entamer Gianni Infantino autour de la Coupe du monde

Gianni Infantino n’en a pas fini avec ses grandes réformes. Le président de la FIFA veut remodeler en profondeur le calendrier du football mondial, et envisage de programmer toutes les futures Coupes du monde… en hiver. Une idée qui fait déjà bondir les puristes, trois ans après le Mondial très contesté du Qatar.

Et si la Coupe du monde ne se jouait plus jamais en été ? L’idée, aussi folle qu’audacieuse, vient tout droit de Gianni Infantino. Le patron de la FIFA, de passage au congrès de l’EFC (Clubs européens de football), a confirmé réfléchir à une refonte globale du calendrier international. Dans sa ligne de mire : une Coupe du monde généralisée à la période hivernale, à l’image de celle organisée au Qatar en 2022. Une première qui, malgré la polémique, semble avoir ouvert la voie à un nouveau modèle. À partir de 2034 — et sans surprise pour un tournoi déjà attribué à l’Arabie saoudite — le Mondial devrait à nouveau se jouer sous des températures plus douces.

Le dirigeant suisse assume pleinement cette direction, qu’il présente comme une « réflexion globale ». « Même dans certains pays européens, jouer en juillet devient très compliqué », a-t-il expliqué, avant d’ajouter que « le meilleur mois pour jouer au football est juin, mais il n’est presque pas utilisé ». Une déclaration qui en dit long sur la volonté de la FIFA de repenser entièrement la répartition des compétitions. L’objectif : éviter les chaleurs extrêmes, mais aussi étendre les opportunités économiques des grands tournois tout au long de l’année.

Un calendrier mondial en pleine mutation

Cette réflexion dépasse largement le cadre du Mondial 2034. Au sein de la FIFA, les discussions portent désormais sur l’ensemble du calendrier international : compétitions nationales, coupes continentales, Mondial des clubs… tout est sur la table. L’été dernier, la Coupe du monde des clubs disputée sous une chaleur étouffante a d’ailleurs servi de déclencheur.

Infantino prône « l’ouverture d’esprit » et appelle les instances à s’adapter. Reste que cette réforme risque de bouleverser des décennies de tradition, et de rallumer le débat entre l’équilibre sportif, les impératifs climatiques et les intérêts économiques. Pour l’instant, la Coupe du monde 2030 — prévue entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal — reste programmée pour l’été. Mais après 2030, tout pourrait basculer.

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