France : Didier Deschamps met en garde contre tout risque de décompression avant l'Azerbaïdjan

Présent en conférence de presse avant la réception de l'Azerbaïdjan ce vendredi (20h45), Didier Deschamps a tenu à avertir ses joueurs contre un potentiel relâchement. Le sélectionneur s'est servi de son expérience traumatique de 1993.

Match abordable mais match capital. C'est comme cela que l'on pourrait résumer l'enjeu du rendez-vous de ce vendredi (20h45. En cas de victoire face à l'Azerbaïdjan au Parc des Princes, l'équipe de France consoliderait sa première place dans le groupe D avant le déplacement en Islande. Les Bleus feraient ainsi un pas de plus vers la Coupe du monde 2026.

Alors Didier Deschamps l'assure, ses joueurs ne prennent pas ce match à la légère. "On respecte tous les adversaires, a-t-il garanti en conférence de presse. Ils ont cette ferveur nationale aussi, de par leur dernier résultat, ils n'ont rien à perdre. Ne pas leur donner l'opportunité d'avoir des situations dangereuses contre nous. Ce n'est pas toujours facile comme joueur mais je sais qu'ils ne banalisent pas."

Le traumatisme de 1993

Si le sélectionneur aborde ce match avec autant de précaution et de sérieux, c'est parce qu'il a vécu le traumatisme de 1993. Didier Deschamps était même titultaire lors de la défaite face à la Bulgarie (1-2) qui avait empêché les Bleus de participer au Mondial 1994, qui se déroulait également aux Etats-Unis. "Si je leur dis: 'je sais', c'est que je sais [...]. En football, il suffit de peu, je ne veux pas laisser la place au hasard, ni aux impondérables."

Cette expérience, Didier Deschamps l'a transmise à son groupe et à son capitaine, Kylian Mbappé, qui lui aussi l'évoquait en conférence de presse : "Le coach a une mauvaise epxérience et nous répète tout le temps que tant que la qualification n'est pas acquise, ce n'est pas fini." Les Bleus sont prévenus.

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