Ex OM : Igor Tudor en grand danger sur le banc de la Juventus
- La Juventus d’Igor Tudor reste sur six matchs sans victoire toutes compétitions confondues.
- Des tensions internes secouent le club entre Tudor et la direction, notamment sur la gestion du mercato.
- Le Croate joue son avenir cette semaine face au Real Madrid et à la Lazio Rome.
Par Walid Soltani
Rien ne va plus à Turin. Battue 2-0 sur la pelouse de Côme, la Juventus d’Igor Tudor traverse une période critique. Le coach croate, déjà sous pression après une série sans victoire, voit sa position se fragiliser à grande vitesse, dans un contexte où le jeu ne convainc plus et où la direction commence à s’impatienter.
Arrivé pour redonner de l’intensité et une identité claire à la Vieille Dame, Tudor peine à imposer sa patte. Son équipe affiche un visage terne, sans plan de jeu défini ni ressort collectif. La défaite à Côme a mis en lumière toutes les failles : une défense fébrile, un milieu sans créativité, et une attaque coupée du reste du bloc.
Après sept journées, la Juve glisse hors du top 4 et semble incapable d’enrayer la spirale négative. Dans les tribunes comme dans les bureaux, le doute s’installe sérieusement autour du projet Tudor. Et ce qui s’annonce ne devrait pas vraiment le dissiper…
Un avenir menacé avant deux matchs décisifs
En interne, les tensions se multiplient. La relation entre Tudor et le directeur général Damien Comolli serait « glaciale », selon plusieurs médias italiens, et ses choix divisent. Le Croate, connu pour son exigence, semble désormais en perte d’autorité. Certains cadres s’interrogent sur la mise à l’écart de Loïs Openda ou la persistance de Koopmeiners malgré ses prestations décevantes. Sur le banc, son attitude interroge aussi : calme, presque effacé, à l’opposé du tempérament volcanique qu’on lui connaissait à Marseille.
Le calendrier ne lui laisse aucun répit. La Juventus affrontera le Real Madrid en Ligue des champions avant un déplacement périlleux à Rome pour défier la Lazio. Deux matchs qui pourraient sceller son avenir. En cas de nouveau faux pas, la direction pourrait trancher rapidement. Tudor, lui, reste lucide : « Un entraîneur doit toujours être inquiet, victoire ou défaite », a-t-il reconnu après la rencontre. Mais à Turin, l’inquiétude n’est plus un état d’esprit, c’est une urgence.
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