Euro 2032 : Grosse inquiétude sur l'état des stades en Italie, un changement d'organisateur possible

À moins de sept ans de l’événement, l’Euro 2032 est déjà en zone rouge. En cause : l’état alarmant des stades italiens. L’UEFA s’impatiente, et l’idée d’un changement d’organisateur n’est plus taboue.

C’est un symbole… et c’est un problème. San Siro, le temple du football milanais, ne répond pas aux critères de l’UEFA. Trop vieux. Trop lent à se moderniser. Selon la presse italienne, même les plans de rénovation ne suffiraient pas. Le stade est officiellement jugé non conforme pour l’Euro 2032. Et ce n’est pas un cas isolé : sur les dix enceintes proposées par la Fédération italienne, seul le Juventus Stadium de Turin coche toutes les cases. Résultat : inquiétude grandissante à Nyon. L’instance européenne exige des garanties. Et vite. Car la liste finale des cinq stades hôtes doit être arrêtée d’ici octobre 2026. L’Italie, co-organisatrice avec la Turquie, joue désormais contre la montre… et contre ses propres retards.

L’UEFA met la pression sur Rome et Milan

La réunion tenue jeudi à Milan a mis les nerfs à vif. Représentants de l’Inter, du Milan AC, élus locaux, dirigeants de la FIGC et membres de l’UEFA : tout le monde a entendu le même message. Si les chantiers ne démarrent pas dès 2025, le nouveau San Siro ne verra pas l’Euro. Pire encore : un plan B pourrait être envisagé. Certains parlent déjà d’une montée en puissance de la Turquie, voire d’une ouverture à d’autres pays prêts à accueillir. L’enjeu est colossal. L’Euro 2032 ne se jouera pas dans des stades mythiques. Il se jouera dans des stades aux normes. Point final.

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