Equipe de France : La réponse de Didier Deschamps au communiqué du PSG après les blessures de Dembélé et Doué
- Ousmane Dembélé et Désiré Doué ont quitté le rassemblement des Bleus
- Les deux joueurs sont sortis sur blessure contre l'Ukraine vendredi
- Didier Deschamps s'est exprimé dans Téléfoot ce dimanche
Par Quentin Gesp

Quelques heures après les blessures de Désiré Doué et Ousmane Dembélé, le Paris Saint-Germain a adressé à la FFF un communiqué demandant une meilleure transparence dans la gestion médicale des joueurs. Didier Deschamps y a répondu dans Téléfoot.
Le Paris Saint-Germain est sorti de ses gonds ce dimanche. En adressant un courrier salé à la FFF, demandant une meilleure communication dans la gestion médicale des joueurs, le club parisien a fait part de sa colère contre l'équipe de France. Invité de Téléfoot, Didier Deschamps a répondu au club parisien au cours d'un entretien.
Parmi les principaux concernés dans l'affaire, le sélectionneur français n'est pas passé par quatre chemins : il comprend la frustration du club parisien, mais affirme avoir agi avec l'aval des joueurs, en fonction de leur ressenti physique. "Je ne suis pas là pour prendre des risques. A partir du moment où le joueur est sur le terrain, le risque zéro n'existe pas. (...) On a fait ça avec beaucoup de sérieux et d'application, en demandant toujours le ressenti du joueur sur chaque séance", a-t-il indiqué au micro de TF1.
Kingsley Coman appelé en renfort par Deschamps
Désormais privé de ses deux attaquants, Didier Deschamps a choisi de faire appel à Kingsley Coman pour la fin du rassemblement. Désormais en Saudi Pro League, l'ailier passé par le Bayern Munich prétend à une place contre l'Islande ce mardi (20h45).
La réponse complète de Didier Deschamps
"La colère du PSG ? Ce rapport, on l'a toujours eu avec tous les clubs, évidemment qu'on a conscience de la situation des joueurs, quand nous recevons les informations... Certains clubs les donnent plus ou moins. On a toujours fait les choses avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme. Je la comprends. A leur place, j'aurais le même ressenti.
Je ne suis pas là pour prendre des risques. A partir du moment où le joueur est sur le terrain, le risque zéro n'existe pas. Prenons un exemple : Cherki et Saliba sont blessés, c'est acté, ils ne sont pas venus. On a fait ça avec beaucoup de sérieux et d'application, en demandant toujours le ressenti du joueur sur chaque séance.
Le ressenti du joueur est très important pour moi, c'est essentiel pour moi. Un exemple : Désiré m'a demandé de sortir. On a discuté. L'envie de jouer prendre parfois le pas sur beaucoup de choses. Si au bout de 20 minutes il me dit qu'il y a quelque chose, je le change", pour Téléfoot, sur TF1.
RETROUVEZ LES DERNIÈRES ACTUS AUTOUR DE L'EQUIPE DE FRANCE SUR NOTRE CANAL WHATSAPP DÉDIÉ
feed