Coupe du monde 2026 : Le très gros changement de règle sur penalty que prépare la FIFA

  • L’IFAB propose de changer la règle d'un penalty manqué.
  • Un changement qui pourrait être très important.
  • Le VAR pourrait bientôt voir ses règles changer aussi.
Gianni Infatino
Gianni Infatino / Dan Mullan/GettyImages
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Une page du football pourrait se tourner. À deux ans de la Coupe du monde 2026, la FIFA et l’IFAB planchent sur un changement de règle qui bouleverserait les penalties.

C’est une règle qui date de 1891. Depuis plus d’un siècle, un penalty peut être suivi si le gardien le repousse ou si le ballon touche le poteau. Mais ça, c’était peut-être avant. Selon The Times et The Sun, l’IFAB (l’instance qui régit les lois du jeu) veut interdire cette possibilité. En clair : si le tireur échoue, que ce soit sur une parade ou sur le montant, le jeu reprendrait par un renvoi aux six mètres. Plus de reprise. Plus de cafouillage. Plus de rebond chanceux. Un seul tir. Une seule chance. Comme lors d’une séance de tirs au but.

Pourquoi ce changement ? Pour rééquilibrer le rapport de force entre tireur et gardien. Aujourd’hui, un penalty est quasi synonyme de but. Et les gardiens, eux, doivent respecter des contraintes strictes : rester sur leur ligne, ne pas bouger trop tôt. Trop injuste, disent certains. L’idée est donc de rendre la sanction plus "proportionnée" à la faute initiale dans la surface, qui ne garantit pas toujours une occasion franche.

VAR étendu, arbitrage repensé

Ce projet de réforme ne s’arrête pas là. L’IFAB envisage aussi d’élargir le champ d’action du VAR. Les arbitres vidéo pourraient, à l’avenir, intervenir pour annuler un second carton jaune en cas d’erreur manifeste. Un changement qui éviterait certaines expulsions injustes, souvent irréversibles. Même logique pour les corners : si un corner est accordé à tort, le VAR pourrait corriger la décision.

Attention, l’IFAB le promet : pas question de transformer les matchs en feuilletons interminables. L’objectif est de corriger l’injustice, sans plomber le rythme. Toutes ces propositions doivent encore être validées lors d’un vote attendu d’ici février. Si elles passent, la Coupe du monde 2026, organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique, pourrait être le théâtre d’un football radicalement modernisé. Une petite révolution dans un sport qui déteste changer… mais qui finit toujours par s’adapter.

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