Coupe du monde 2026 : La drôle d'idée de la Russie, qui veut organiser un Mondial avec les absents
- La Coupe du Monde 2026 aura lieu l'été prochain au Mexique, Canada et Etats-Unis.
- 48 sélections y participeront.
- La Russie voudrait organiser un tournoi pour les pays qui ne sont pas qualifiés.

Isolée des compétitions internationales, la Russie envisagerait d’organiser un "Mondial des absents" en 2026 pour exister médiatiquement malgré son exclusion. Un projet aussi audacieux que symbolique, révélateur de ses ambitions géopolitiques dans le football.
À huit mois du coup d’envoi de la Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Mexique et le Canada, la FIFA s’affaire autour d’un tournoi élargi à 48 nations. Si 42 équipes sont déjà qualifiées - dont les Bleus -, les dernières places se joueront en mars lors des barrages. En coulisses, Gianni Infantino multiplie les réunions stratégiques, notamment à Washington, où il aurait échangé à plusieurs reprises avec le président américain Donald Trump au sujet de la logistique et de l’exposition médiatique du Mondial.
Dans le même temps, la Russie reste isolée des compétitions internationales depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022. Privée de visibilité et de revenus, la sélection cherche des alternatives pour exister sur la scène globale. Et selon plusieurs médias européens et sud-américains, Moscou prépare une idée pour le moins surprenante : organiser une Coupe du monde parallèle réunissant des nations non qualifiées pour 2026.
Le Cameroun, la Grèce et le Chili dans la discussion
D’après Przeglad Sportowy, un projet informel rassemblerait déjà plusieurs équipes invitées, dont le Nigeria, le Cameroun, la Chine, la Grèce ou le Chili. Certains évoquent même Washington D.C. comme ville-hôte potentielle, une hypothèse toutefois très improbable sur le plan diplomatique.
Mais un obstacle majeur demeure : tant que les sanctions de la FIFA et de l’UEFA sont en vigueur, la Russie ne peut organiser de tournoi impliquant des fédérations membres. Malgré cela, Moscou resterait convaincue que le climat géopolitique pourrait évoluer. Ce projet illustre surtout l’importance croissante du soft power dans le football, et la volonté russe de retrouver une place centrale dans le paysage international.
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