AS Monaco - Manchester City (2-2) : Les tops et les flops de ce choc de Ligue des Champions

L'AS Monaco récupère un bon point de son choc face à Manchester City (2-2). Le Rocher s'est fissuré une première fois dès la 15ème minute de jeu sur un éclair d'Erling Haaland. Les Monégasques ont su répondre directement grâce à une frappe lumineuse de Jordan Teze. Le Cyborg norvégien a resurgi juste avant la mi-temps pour de nouveau faire trembler les filets monégasques.

En seconde, les débats ont pu se rééquilibrer jusqu'à l'égalisation sur penalty d'Eric Dier à la 89ème. Un bon point pris pour Monaco après la défaite concédée au Club Bruges en ouverture de cette phase de championnat.

Les tops

1. Erling Haaland porte seul Man City

Erling Haaland a mis en grande difficulté la charnière centrale de l'AS Monaco. Buteur sur un appel tranchant d'abord puis sur une tête parfaite, il a su utiliser avec intelligence les maladresses défensives adverses avec des déplacements malins.

Haaland a simplement transformé deux des trois occasions à sa portée tout au long de cette rencontre. Chacune de ses tentatives fut dangereuse avec le geste juste. Que demander de plus ?

2. Rodri le métronome

Rodri a pris le jeu à son compte en position de demi-centre de Man City. Le Ballon D'Or 2024 a accéléré le tempo quand il fallait et temporisait à sa guise. Forcément, difficile de prendre à revers un système pareil dans ses conditions. A sa sortie à l'heure de jeu, Nico Gonzalez n'a pas réussi à être plus décisif que son ainé espagnol. On peut même dire que son équipe a perdu le contrôle par séquence. Ce même Nico a concédé le penalty du 2-2.

3. Jordan Teze a rallumé la flamme

Quel but de Jordan Teze ! Sa frappe lumineuse a permis à Monaco de se remettre dans le droit chemin en première période. Cela a pu récompenser un abattage impressionnant dans l'entrejeu avec peu de déchets et beaucoup de volonté. Son pressing incessant sur Tijani Reijnders l'a empêché d'être plus impactant.

4. Nico O'Reilly impressionne

Nico O'Reilly a su gérer avec précision et puissance les accélérations de Maghnes Akliouche. Le jeune latéral anglais fut aussi passeur décisif pour Haaland sur un centre travaillé avec peu d'angle. C'est assez impressionnant pour un joueur inexpérimenté comme lui.

5. Maghnes Akliouche trop seul

Maghnes Akliouche a eu les situations pour créer du danger par son fait ou par celui d'une prise d'espaces de ses coéquipiers. L'international français a eu beaucoup d'espaces par séquence réussissant à accélérer. Une de ses occasions a failli terminer au fond à l'heure de jeu sans une parade de Donnarumma.

Autour, Ansu Fati a été trop tendre et Folarin Balogun n'a rien su bonifier balle au pied.

Les flops

6. Folarin Balogun n'a pas existé

Que ce soit au pressing ou dans les déviations, Folarin Balogun a eu bien du mal à exister. L'international américain ne trouvait pas la solution face aux robustes Ruben Dias, Josko Gvardiol ou John Stones. On ressent terriblement ce manque de confiance surtout face à une telle opposition. Son occasion à bout portant face à Gianluigi Donnarumma à la 53ème minute le montre bien.

7. Une charnière centrale dépassée à Monaco

Dès les premières minutes, nous l'avons flairé. Nous n'étions pas les seuls... La défense de Monaco ne respire pas l'assurance. Bien au contraire, Thilo Kehrer, Mohammed Salisu et Eric Dier ne se coordonnaient pas bien. Les prises d'espaces des Monégasques ne menaient à rien et offraient clairement des espaces aux Citizens.

Conséquence, l'AS Monaco concédait beaucoup d'occasions sur des prises d'infos manquées ou des dégagements maladroits. Les principaux maux de l'ASM viennent de là avec des prises de duels ou décisions affreuses. A la différence de ses coéquipiers, Dier a lui rattrapé ses erreurs en obtenant et transformant le penalty.

8. Bernardo Silva et Jérémy Doku trop neutres

Du côté de Manchester City, deux profils différents ont été alignées avec des fortunes assez similaires. Bernardo Silva n'a pas beaucoup existé quelque soit le latéral en face. Le Portugais, ancien du Louis II, a essayé de distiller des passes de son gauche sans succès. Il ralentissait le jeu plus qu'autre chose.

Jérémy Doku a tenté lui de l'accélérer sans jamais y parvenir. Le Belge n'a pas profité de la présence d'un attaquant de métier contre lui pour éliminer. Pep Guardiola l'a rapidement sorti au vu du peu d'apport de son ailier sans la profondeur qu'il affectionne.

Phil Foden et Tijani Reijnders ont eux beaucoup tenté avec peu de réussite touchant chacun la barre.

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