Ligue 1 : Thierry Laurey s'énerve après le patron de Canal + Maxime Saada

Amiens SC v RC Strasbourg - Ligue 1
Amiens SC v RC Strasbourg - Ligue 1 / Jean Catuffe/Getty Images
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En conférence de presse, l'entraîneur du RC Strasbourg Thierry Laurey, qui affronte Saint-Etienne ce dimanche à 15h00, n'a pas été très tendre avec le patron de Canal +, Maxime Saada. Pour lui, le successeur de Vincent Bolloré n'a pas son mot à dire dans la quête d'un terrain d'entente entre diffuseurs et acteurs sur les droits TV de la L1.

Fil rouge de l'actualité football depuis le début de l'exercice 2020-2021, l'affaire des droits télé de Ligue 1 continue de faire jaser. Si le lot de Mediapro, soit près de 80% des droits de L1 et L2, sera remis en jeu via un appel d'offres, Canal +, et son président Maxime Saada, a également demandé à ce qu'on fasse de même pour les matches diffusés sur la première chaîne cryptée de France.

Une proposition qui n'a pas été du tout du goût de certains acteurs du Championnat. Le coach strasbourgeois, Thierry Laurey, a donc recadré l'homme d'affaires comme le relaye RTL. "C’est pas le patron. Déjà. C’est pas lui qui met la thune (...) Qu’il me parle argent, business mais qu’il ne parle pas football (...) Il va nous changer la règle du hors jeu et des mains aussi peut-être ?"

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La démarche de la filiale de Vivendi est loin d'être simple : elle attend en effet que BeIN SPorts restitue son lot de droits de diffusion de la L1 pour forcer la LFP à relancer un appel d'offres global. Le ton est depuis monté, la Ligue expliquant que ce n'était pas possible, étant donné que l'accord de départ avait été signé avec BeIN (qui avait ensuite sous-licencié son lot de deux matches par journée à Canal +).

Pour l'instant, la chaîne qatarie n'a pas fait part de son envie de rompre son contrat, mais compte bientôt rencontrer les dirigeants du football français, dont les clubs sont au bord de l'implosion financière. Malgré leur rapprochement ces derniers temps, les relations entre Canal + et BeIN Sports semblent donc s'être une nouvelle fois tendues. Et le premier semble avoir perdu la main dans la course au jackpot des droits TV.