Les Tops et les Flops du début de saison de l'OM

Jorge Sampaoli a créé un groupe à double tranchant avec l'OM.
Jorge Sampaoli a créé un groupe à double tranchant avec l'OM. / John Berry/GettyImages
facebooktwitterreddit

Que penser du début de saison de l'Olympique de Marseille ? Après un départ flamboyant, les hommes de Jorge Sampaoli accusent le coup. Avant la trêve internationale, les Phocéens enchaînent quatre soirs sans victoire avec deux défaites face à Lens (2-3) et Lille (2-0).

Avec une tactique pourtant portée vers l'offensive, les pensionnaires de l'Orange Vélodrome restent muets à deux reprises. Retour sur le début de saison des 5ᵉ de Ligue 1 avec les tops et flops.

L'OM affiche les défauts de ses qualités. Avec beaucoup de volume de jeu, l'équipe se fatigue vite et plusieurs joueurs s'en plaignent à demi-mot. Le tacticien argentin fait le tri rapidement entre ses cadres et les nombreuses recrues de Pablo Longoria.

Après huit journées et toujours en attente de son match à rejouer face à Nice, Marseille pointe à la cinquième place. Tout démarre de la meilleure des manières avant de s'effondrer. Aucune victoire en Ligue Europa et un visage plus inquiétant en championnat. Après un quart de la saison, un premier bilan des tops et flops s'impose.

"C'est une tactique compliquée à aborder et ça demande beaucoup d'énergie."

Valentin Rongier

Les Tops

1. Dimitri Payet, le leader technique

Dimitri Payet en Ligue Europa
Dimitri Payet, redevenu l'atout technique de l'OM / Catherine Steenkeste/GettyImages

Toujours au centre des critiques, Payet n'en est pas moins la plaque tournante du schéma de Sampaoli. Juste dans ses choix et ses gestes, le meneur de jeu olympien distribue caviars et autres bonbons. Incroyable, il retrouve même sa patte droite sur coup-franc direct. Avec le brassard de capitaine arboré ici, sa détermination s'accroit un peu plus.

2. Mattéo Guendouzi, le patron en devenir

Matteo Guendouzi, nouvelle star de l'OM
Mattéo Guendouzi, capitaine marseillais lors de la fin de match à Lille (2-0). / Aurelien Meunier/GettyImages

Après la traversée du désert, renaissance au Vélodrome pour Guendouzi. Simple, il existe un OM avec lui et sans lui. Sa présence sur le terrain rassure par ses prises de balle et son tempérament de guerrier. L'ancien Merlu n'hésite pas à se projeter pour accompagner offensives ou replis. Il s'est rendu indispensable en trois mois.

3. Cengiz Under, l'aimant

Cengiz Under, joueur-phare de l'OM.
Cengiz Under, expulsé malheureux à Pierre-Mauroy (2-0) avec l'OM. / Aurelien Meunier/GettyImages

Un aimant à ballons, l'international turc. Capable de percuter sur son aile droite, son pied gauche illumine le Vélodrome d'émotions. Buteur à trois reprises en championnat, Under supervise chaque attaque marseillaise. Il ne lui manque qu'un meilleur instinct d'altruiste pour sublimer ses performances.

Les Flops

4. Gerson, la déception

Gerson titulaire face au RC Lens.
Gerson enchaîne les matchs sans convaincre les supporters marseillais. / CHRISTOPHE SIMON/GettyImages

Pour le moment, Gerson ne brille pas. Loin de ses terres natales, ses débuts rappellent des souvenirs douloureux de Florence. N'étant pas à son poste providentiel, l'international Brésilien erre sur le terrain sans trouver chaussure à son pied. Sampaoli s'oblige à le sortir tôt dans ce rôle de 8 qui ne lui sied guère. Un petit but inscrit pour de multiples contre-performances enchaînées ces dernières semaines.

5. Pau Lopez, le mal-aimé

Pau Lopez au Vélodrome.
Pau Lopez a pris la place de Steve Mandanda ces dernières semaines à Marseille. / John Berry/GettyImages

Bon, remplacer Steve Mandanda n'est jamais chose aisée. Mais, force est de constater que le portier espagnol peine à donner satisfaction. Loué pour son jeu au pied, ses relances ne trouvent que rarement ses partenaires. Par ailleurs, son positionnement sur sa ligne interroge sur les occasions encaissées par l'OM. Cette casquette de remplaçant au Fenomeno n'apparait pas si facile à endosser.

6. Konrad de la Fuente, le trop attendu

Konrad De La Fuente en Ligue 1.
Konrad de la Fuente était attendu mais a déçu. / John Berry/GettyImages

Tous les supporters marseillais ne juraient que par lui. Et finalement, la décision est venue du néo-international Sénégalais, Bamba Dieng. Konrad ne surprend plus par ses accélérations. Son physique de petite pile électrique l'empêche de surpasser les physiques imposants des défenseurs de Ligue 1. Patience est mère de vertus, mais il ne faudrait pas finir par disparaître complètement.