Le vice-président de l'UEFA fermement opposé au projet de Superligue
Par Nathan Themines
Le projet est pensé depuis longtemps maintenant, mais il a pris de l'ampleur ces derniers jours. La Superligue, une compétition qui regrouperait les meilleures équipes d'Europe dans une même ligue fermée, parait de plus en plus réalisable, au grand dam de la Ligue des Champions.
La Superligue va-t-elle voir le jour ? L’objectif de cette compétition est de réunir 16 à 18 équipes, parmi les meilleures d'Europe, afin qu’elles s’affrontent toute l’année, comme en NBA ou en NFL aux États-Unis. Avec de nombreux matchs de saison régulière et des play-offs. Le PSG y serait convié, l’OL ou l’OM peut-être aussi.
Ce projet a pris de l'ampleur ces derniers jours notamment avec l'annonce du président démissionnaire du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu, affirmant que le club avait "accepté de participer à une future Superligue européenne". Évidemment, la création d'un tel événement ferait une ombre très préjudiciable à la célèbre Ligue des Champions. Ce que l'UEFA craint.
Cupidité et extra-sportif
"Il est contraire aux principes de l’esprit sportif, a exprimé le vice-président de l’instance européenne Fernando Gomes. C’est comme si les clubs s’octroyaient un privilège." Le Portugais a aussi rappelé que le football doit, en plus, faire face à une crise économique majeure : "La dernière chose dont il a besoin, c’est l’exacerbation de l’égoïsme et la cupidité. A mon avis, toutes les directions devraient refuser (ce projet) de façon très claire."
À l'heure ou le monde traverse, comme l'a rappelé le vice-président de l'UEFA, une crise économique majeure, la Superligue est un projet qui ne semble se baser que sur une question financière. De l'argent, toujours de l'argent et encore plus d'argent, le sportif est mis de côté. Et encore une fois, les supporters en paieront surement le prix.