Le président de Francfort allume le PSG

Nasser Al-Khelaïfi
Nasser Al-Khelaïfi / VALERY HACHE/Getty Images
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Dans une interview attribuée à la chaîne allemande Sky Sport, Pieter Fischer dirigeant de l'Eintracht Francfort s'est attaqué au mercato du Paris Saint-Germain.


Depuis plusieurs mois, la crise sanitaire a affecté le monde du football et plus particulièrement les clubs. Effectivement, nombreux d'entre eux sont dans le rouge financièrement et n'arrivent pas à remonter la pente.

Parmi eux, des petites et des grandes écuries comme le FC Barcelone, c'est dans ce contexte que certains sont dans l'obligation de vendre des joueurs. Pourtant, en vue de son incroyable mercato, le Paris Saint-Germain ne donne pas l'impression d'avoir été impacté par le Covid-19.

Le PSG un adversaire déloyal ?

En effet, le club de la capitale française ne donne pas une image d'un club en faillite bien au contraire, les nouvelles recrues du PSG ont de quoi faire rougir d'envie ses rivaux (Ramos, Hakimi ou encore Wijnaldum).

Le président du club allemand ne comprend pas comment une telle situation est possible :« Il suffit de regarder le marché des transferts cet été. Vous pouvez clairement voir que le COVID frappe beaucoup plus fort les clubs "traditionnels". Qui est à la pointe des dépenses ? Le RB Leipzig, mais ils ont aussi fait rentrer de l’argent. Et puis le Paris Saint-Germain directement. C’est une évolution que je n’aime pas du tout. À mon avis, le PSG est le club que beaucoup souhaiteraient le moins voir remporter la Ligue des Champions. Chelsea investit également massivement, tout comme Liverpool.[...]Tout cela est très difficile. Je n’ai jamais vu de marché des transferts comme cette année, il n’y a fondamentalement que des vendeurs » a-t-il déclaré dans cette interview.

À quelques semaines de la fin du mercato, les Parisiens font saliver toute l'Europe avec une équipe incroyable, mais la direction du club ne compte pas s'arrêter là. Sur la piste de Paul Pogba et de Théo Hernandez depuis plusieurs jours, ils pourraient à nouveau essuyer la jalousie d'autre cadors européens.