Le Beitar Jérusalem passe à 50% aux mains d'un membre de la famille royale d'Abou Dabi

Le Beitar Jerusalem est tristement réputé pour comporter une fange d'Ultras "anti-arabes"
Le Beitar Jerusalem est tristement réputé pour comporter une fange d'Ultras "anti-arabes" / Laszlo Szirtesi/Getty Images
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Réputé pour l'une de ses branches d'Ultras "anti-arabes", le Beitar Jerusalem va tomber à 50% entre les mains du cheikh Hamad Bin Khalifa Al Nahyan, membre de la famille royale d'Abou Dabi.

Hamad Bin Khalifa Al Nahyan a accepté d'invertir 300 millions de shekels (soit 75 millions d'euros) dans le club au cours de la prochaine décennie comme le révèle i24 News.

Le nouvel investisseur ainsi que Moshe Hogeg, actuel propriétaire du club, prendront désormais à deux les futures décisions au sein du Beitar Jerusalem.

Un rachat qui va faire du bruit

L'information semble à priori anodine mais elle est loin de l'être. En effet, en tant qu'"héritier de la droite nationaliste israélienne" comme le désigne La Croix, le club est souvent réticent à recruter des joueurs d'origine arabe.

Dernièrement, le recrutement du nigérian Ali Mohamed avait posé problème. Le nom à consonance musulmane du joueur avait provoqué la colère d'Ultras réputés pour leurs violences anti-arabes.

Certains ont notamment pour habitude de lancer des insultes contre le prophète Mahomet lors des matches contres des joueurs de confession musulmane.

Nul doute que cette dernière décision devrait provoquer à nouveau la colère d'une branche de supporters à la triste réputation malgré les récents efforts du club pour changer son image ces dernières années.

Ou au contraire, cela pourrait ouvrir une nouvelle perspective pour ces supporters de devenir plus tolérants. Cette affaire s'est concrétisée suite aux accords de paix "Abraham" conclues entre Israel et les Émirats Arabe Unis.