De retour en France, Courtois a tourné la page du "seum" du Mondial 2018

Quatre ans après, Thibaut Courtois a bien tourné la page de la Coupe du monde 2018.
Quatre ans après, Thibaut Courtois a bien tourné la page de la Coupe du monde 2018. / Quality Sport Images/GettyImages
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A l'occasion d'un entretien accordé au journal L'Equipe avant la finale de la Ligue des Champions, le gardien du Real Madrid Thibaut Courtois a décrypté sa relation avec le public français. Un brin amer envers les Tricolores après le Mondial 2018, le Belge a définitivement tourné la page.


Pour Thibaut Courtois, la défaite de la Belgique contre l'équipe de France (0-1) en demi-finale de la Coupe du monde 2018 relève maintenant de l'histoire ancienne. Le gardien, qui avait à l'époque enchaîné les sorties remplies de "seum", a pleinement digéré l'échec de son équipe nationale.

Ainsi, c'est l'esprit apaisé que le portier du Real Madrid s'est présenté à Paris pour disputer la finale de la Ligue des Champions contre Liverpool ce samedi (21h). Et le Diable Rouge l'assure, il n'a vraiment rien contre les Français.

"Je ne sais pas combien de Français il y aura au stade, mais à Paris, j'ai déjà été sifflé cette saison, à Chelsea aussi, et parfois ça me permet d'être meilleur. J'aime bien quand il y a une atmosphère hostile. Mais j'imagine qu'ils pensent que j'ai toujours le seum", a clamé le dernier rempart de la Maison Blanche, lors d'un entretien avec le journal L'Equipe.

Courtois n'a plus le seum contre les Français

"Il faut se mettre à ma place. Tu viens de perdre, et la France, pendant les dix dernières minutes, a bien joué le coup, en jouant au métier. Mais c'est le foot. Contre le Brésil, on avait fait la même chose que la France pendant les dix dernières minutes. Mais on oublie. Et après tu sors du terrain, au bout de deux minutes, tu fais une interview à chaud, qu'est-ce que tu veux dire ? Tu viens de perdre une demi-finale de Coupe du monde", a rappelé le Madrilène, décidé à se défaire d'une image négative dans l'Hexagone.

Et Courtois garde son franc-parler habituel. "C'est aussi parce que je ne me cache jamais lors des interviews. J'ose dire ce que je pense. Je n'ai jamais peur de parler même si j'ai fait une boulette ou si on perd un match. J'assume. Mais ici, j'ai plein de coéquipiers français et ce sont tous mes potes", a-t-il terminé. Une mise au point bien venue !