Depuis le début de la saison 2019/2020, que ce soit en France, en Angleterre ou en Italie, des hommes ont réussi à prendre la main sur leurs équipes respectives. Coup de projecteur donc sur ces coachs qui tiennent pour l'instant la dragée haute à leurs détracteurs.
Jürgen Klopp

Arrivé en 2015, Jürgen Klopp n'a cessé de façonner son équipe pour arriver à un résultat qui colle parfaitement à sa philosophie. Près de 450 millions d'euros ont ainsi été dépensés par les dirigeants des Reds sur le marché des transferts. Seulement six joueurs présents dans l'effectif de Liverpool, lorsque le coach allemand a pris son poste, portent encore la tunique rouge aujourd'hui. Mais la formule semble avoir été trouvée. Très peu de mouvements ont en effet eu lieu cet été, après une saison 2019/2020 auréolée d'un titre en Ligue des Champions et d'une place de vice-champion d'Angleterre donc. Ce qui part pour être amélioré en juin prochain.
André Villas-Boas

Relever un triste Olympique de Marseille, parfois dramatique même la saison dernière, n'était pas une tâche aisée. C'est pourtant ce qu'est en train de réaliser AVB. Le technicien portugais part de loin. L'an passé, Marseille n'était que la 14e défense de Ligue 1 avec 52 buts encaissés. Les Phocéens n'ont pas accroché l'Europe, difficile en même temps lorsque l'on cumule 13 défaites sur 38 rencontres, leur pire total depuis sept ans.
Antonio Conte

L'entraîneur italien, arrivé en mai dernier pour faire repasser un cap à l'Inter, a directement mis sa patte sur la composition de l'équipe. Bonjour le 3-5-2 maîtrisé de bout en bout. Bonjour les jeunes pépites comme Nicolo Barella, italien de 22 ans, ou Valentino Lazaro, autrichien de 23 ans. Bonjour le duo d'attaque Romelu Lukaku-Lautaro Martinez efficace à souhait, avec 9 buts en 12 matchs de Serie A pour le Belge, 8 buts et 3 passes décisives en 16 rencontres toutes compétitions confondues pour l'Argentin. L'Inter marche, Conte dicte.
Brendan Rogers

Claude Puel

Après l'échec Leicester City, se relancer dans un marasme ambiant à Saint-Etienne ne semblait pas la plus aisée des solutions. Claude Puel s'est cependant battu pour obtenir ce poste qu'il convoitait. Et ses premiers résultats avec l'ASSE lui donnent raison. La gestion du cas Printant a été très discutable dans le Forez. Cela a littéralement plombé le début de saison des Verts, qui pointaient à la 19e place de Ligue 1 avec seulement 2 victoires en 8 rencontres.
Puis le mariage entre Puel et Sainté a été prononcé le 4 octobre dernier, avec cette lune de miel incroyable qui fut une victoire dans le derby face à l'OL (1-0). Et depuis les Verts enchaînent avec des victoires face à Bordeaux, Monaco et Nantes, pour retrouver une très jolie 4e place au classement. Seul bémol, le parcours en Ligue Europa reste morose avec deux matchs nuls face à Oleksandria...
Maurizio Sarri

Les années passent, et la Juventus ne cesse de briller. Octuple (sur le terrain) championne d'Italie en titre, la Vieille Dame ne prend pas une ride, mais si son entraîneur oui. Maurizio Sarri, 60 ans, a en effet repris le club turinois en juillet dernier.
Attention tout de même au caractère bien trempé et aux idées un peu bornées du coach italien. Pour la première fois depuis longtemps, Cristiano Ronaldo a été remplacé au cours de deux rencontres consécutives. Il en a même quitté le stade le week-end dernier. Il ne faudrait pas que les egos coûtent des succès à la Juventus plus tard dans la saison...