​La Coupe du Monde féminine se déroulera cet été en France. Elle permettra l'affrontement de 24 équipes dont les Etats-Unis, l'actuel tenant en titre. Retour sur les meilleurs palmarès des clubs et sélections féminines du monde entier.

Les Clubs

Olympique Lyonnais

1er au classement de la Division 1 française, l'​Olympique Lyonnais féminin est de loin l'équipe la plus titrée de France. Les Lyonnaises comptent 12 titres de championnes de France consécutifs, de 2007 à 2018 ainsi que 5 titres de ​Ligue des Champions (2011, 2012, 2016, 2017, 2018) dont elles détiennent le record européen. De nombreuses excellentes joueuses ont joué dans ce club telles qu'Amandine Henry, Alex Morgan, ou encore le ballon d'or 2018 Ada Hegerberg.

FFC Frankfort

L'un des principaux rivaux de l'​OL sur la scène européenne est l'équipe féminine de Frankfort. Ces joueuses ont remporté la Ligue des Champions à 4 reprises (2002, 2006, 2008 et 2015) ainsi que le championnat d'Allemagne 7 fois, alors que le club n'a été fondé qu'en 1998. Parmi les célébrités qui ont fréquenté le FFC Frankfort, il y a notamment Birgit Prinz, double championne du monde en 2003 et 2007 avec l'Allemagne, et meilleure joueuse de la FIFA 2003, 2004, et 2005.

En NSWL (États-Unis)

Le cas de la ligue américaine de football féminin est assez particulier puisqu'elle a souvent changé de régime, et l'actuelle NSWL n'existe que depuis 2013. Depuis sa création, deux équipes l'ont remporté à deux reprises: le FC Kansas City et le Thorns FC de Portland.

Dans cette ligue en pleine croissance, le nouveau club d'Orlando Pride, fondé en 2015, émerge et promet de s'affirmer dans les prochaines saisons, en comptant dans ses rangs parmi les meilleures joueuses au monde telles que Marta (6 fois Meilleure Joueuse de la FIFA), Alex Morgan (vainqueur  de la Ligue des Champions 2017 avec l'OL, de la Coupe du Monde 2015 et médaillée d'or 2012 avec les Etats-Unis) et Sydney Leroux (également médaillée d'or aux JO 2012 et vainqueur de la CDM 2015).

Les Nations

Allemagne

Avec 2 Coupes du Monde (2003 et 2007), 8 Championnats d'Europe et une médaille d'or aux JO 2010, La sélection allemande se classe parmi les équipes favorites pour le Mondial 2019. Entraînée par Martina Voss-Tecklenburg, la sélection compte de grandes joueuses internationales telles que Dzsenifer Marozsán (OL), Alexandra Popp (Vfl Wolfsburg) et Anja Mittag (FC Rosengard).

États-Unis

Les américaines possèdent de loin le meilleur palmarès mondial du football féminin. En effet, classée numéro 1 d'après la FIFA, elles ont remporté 3 titres de Championnes du Monde (1991, 1995 et 2015) et 4 titres olympiques (1996, 2004, 2008, 2012). Elles comptent dans leur effectif les stars internationales que sont Carli Lloyd, Alex Morgan et Sydney Leroux.

Norvège​

L'équipe norvégienne compte également un beau palmarès. La sélection est médaillée d'or aux JO de 2000, et de bronze en 1996, ainsi que championne du monde en 1995. Bien que peu convaincante lors des grands rendez-vous internationaux depuis une dizaine d'années, cette nation du football féminin pourrait nous surprendre lors du Mondial 2019.

Japon

À l'inverse des Norvégiennes, la montée en puissance des joueuses japonaises est extrêmement récente. Ces dernières ont particulièrement impressionné lors des Coupes du Monde 2011 (Vainqueur) et 2015 (Finaliste). Elles ont également été médaillées d'or aux JO de Londres en 2012.

Brésil

Portées par l'incroyable Marta, sextuple Meilleure joueuse de la FIFA, les joueuses brésiliennes sont attendues à chaque rendez-vous sportif international, et ce, depuis leur médaille d'or aux JO d'Athènes en 2004 et de Pékin en 2008. Finalistes lors de la Coupe du Monde 2017, elles n'ont encore jamais remporté ce trophée tant convoité, et le Mondial 2019 pourrait bien être le premier.

Le Mondial 2019 sera ainsi l'occasion de voir les meilleures joueuses de football au monde. La France, pays d'hôte, n'a encore jamais remporté cette compétition, mais pourrait créer la surprise, grâce à un effectif bourré de talents dont Amandine Henry, Wendie Renard et Eugénie Le Sommer.