Les clubs en lice pour se qualifier en Champions League sont d'un niveau supérieur à Andrézieux, le club de National 2 tombeur de l'Olympique de Marseille en Coupe de France alors reste-t-il une chance au club phocéen ? Plus sérieusement, avec la crise mais un effectif qui reste compétitif, qu'en est-il des espoirs marseillais de se hisser en C1 en fin de la saison ?
" Nul, nul, nul ! "
Marseille va mal, très mal. Aucune victoire depuis fin novembre, éliminé de toutes les compétitions et parfois de manière humiliante. Et puis la situation ne s'arrange pas en championnat après cette défaite contre l'AS Saint-Etienne, un club qui réussit pourtant bien aux Phocéens en général. La dernière réunion de crise n'aura donc pas porté ses fruits sur le terrain.
OM CHAMPIONS PROJECT ÉMOTIONS :
— BK13 (@BKarbadji) January 17, 2019
1/ ENTHOUSIASME à l'arrivée de Mc Court
2/ ESPOIR en un avenir meilleur
3/ INDULGENCE avec la 1ère vague de recrues
4/ PATIENCE face aux résultats en dents de scie
5/ DÉSILLUSION cette saison
6/ COLÈRE de s'être fait enfumer
7/ PESSIMISME
Des signes négatifs d'une sortie de crise
Même quand l'OM veut produire du jeu, cela ne lui sourit pas. C'est donc bien un cercle vicieux dans lequel s'est enfoncé le club. Tout le contraire de "la réussite du champion", pour qui même les matchs difficiles se soldent par des résultats positifs. L'OM Champion Project est plus que jamais pointé du doigt : la direction n'a toujours pas apporté de solutions pour compenser les lacunes du club à certains postes, depuis le temps que cela dure.
Rudi Garcia fait ce qu'il peut avec les joueurs à disposition, mais bricole trop. Il s'entête (encore) à faire des choix qui s'avèrent peu payants, comme les titularisations communes de joueurs comme Morgan Sanson et Maxime Lopez, ce qui a très rarement payé par le passé. Dimitri Payet, le seul vrai numéro 10 de l'équipe, est jugé comme trop nonchalant et a été écarté par Rudi Garcia contre l'ASSE. Joueur plein d'égo ayant l'habitude de s'opposer à ses supérieurs, comment va-t-il réagir ? Cela ne risque-t-il pas d'envenimer les choses ?
Derrière, l'OM titularise encore Rolando, qui a montré des limites de placement depuis bien longtemps. Ajoutez à cela certains choix comme le fait d'écarter complètement Kostas Mitroglou du groupe, quand son homologue Valère Germain se montre encore moins utile en ayant disputé plus de matchs. L'ancien Monégasque n'existe tout simplement plus dans les duels, quand le Grec peut au moins servir de point d'appui, et notamment dans les airs, malgré son rendement statistique médiocre.
De toute façon la direction de l'OM manque de réactivité et n'apprend pas de ses erreurs, ce qui est pourtant capital pour envisager un avenir meilleur.
Rarement vu un Pdt aussi inerte, il attend que la solution vienne d'elle même (il peut toujours attendre), 4 mois qu'ils disent que le groupe s'entend bien mais ça fait 4 mois qu'on enchaîne les défaites, il a pas compris que sans "choc psychologique" il va attendre longtemps.臘♂️
— iliannadim (@iliannadim) January 17, 2019
Pourquoi Marseille peut quand même, encore relever la tête et se qualifier pour la C1
Il ne faut pas exagérer : le niveau de cette Ligue 1 cette année est loin d'être extraordinaire. Si certaines équipes sortent leur épingle du jeu comme le LOSC, séduisant dauphin du PSG, personne ne semble imbattable et irrattrapable à part le club francilien. Avec un match de moins, Marseille a 8 points de retard sur la troisième marche du podium occupée par Saint-Etienne. Mathématiquement, même si la situation n'est pas confortable, c'est encore faisable.
Les clubs de Ligue 1 sont parfois inconstants et peuvent à tout moment perdre des points contre des équipes qui ne paient pas de mine.
L'Olympique de Marseille compte tout de même dans ses rangs des joueurs comme Luiz Gustavo et Kevin Strootman, qui non seulement peuvent apporter de la stabilité défensive (s'ils sont enfin titularisés ensemble en milieux défensifs lorsque Garcia opte pour un système en 4-2-3-1 comme contre l'ASSE) mais qui sont aussi amenés à pouvoir gérer ce genre de situation, forts de leur expérience, de leur professionnalisme, caractère et implication.
Ca me rappelle un OM TFC en 2007 je crois avec Emon comme coach le virage sud avait complètement pris feu ils avait arraché les sieges et les avait brûlés ! Emon avait été licencié et le grand Eric Gerets est arrivé par la suite !
— Thibaud Richard (@Thibaud1384) January 13, 2019