Le métier de journaliste reste complexe, dans le sens où la diffusion de l'information doit, tout d'abord, rester au centre du travail, puis, ne pas être mal tournée. Lorsqu'un papier est rédigé et que celui-ci contient une news, il faut en effet s'assurer de la véracité de son propos et surtout de l'interprétation que l'on en fait.
C'est tout le souci qu'a dû affronter un journaliste sportif espagnol cette semaine, un homme qui suit le club de première division de La Corogne. Ce dernier, mandaté sur la rencontre opposant "son" club au Sporting Gijon, a ainsi assisté, très logiquement, à la descente du bus des joueurs visiteurs avant la rencontre. Et une scène particulière a retenu son attention.
Un medio escribió que Iván Cuellar, del Sporting de Gijón, provocó a los hinchas de La Coruña con esta mirada desafiante al bajar del micro. pic.twitter.com/ZlvblykQk2
— Seba Varela del Río (@sebavdr) 4 octobre 2016
Nous voyons ici

"C’est ça le journalisme d’aujourd’hui. Ce que tu fais c’est écrire une information qui te sort des c........ Tu trouves ça bien de jouer avec la santé de quelqu’un ? Tu es journaliste et tu ne dis pas que quelqu’un faisait une crise d’épilepsie. Permets-moi de te dire que tu es un idiot, un fils de p...."
Le Sporting Gijon a depuis condamné, par un communiqué, son capitaine, dans les faits. La forme utilisée, la teneur des propos, a en effet été jugée inacceptable. Le fond, le droit de rectification de son joueur, a en revanche été soutenu. Assez logiquement.